samedi 22 janvier 2011

La grossesse nerveuse

Quand la tête agit sur le corps


La grossesse nerveuse - terme populaire qui n’existe pas en médecine - est un phénomène psychique.

Lorsqu'une femme désire réellement un enfant, il arrive qu'elle force inconsciemment la nature, à tel point qu'elle se sente vraiment enceinte. Apparaissent alors des symptômes comparables à ceux d'une vraie grossesse (arrêt des menstruations, nausées, seins douloureux, vomissements, prise de poids).

Mais l'inverse est aussi vrai.
La peur d’être enceinte peut également entraîner une grossesse nerveuse. Les jeunes filles, les jeunes femmes comme les femmes plus âgées, peuvent être concernées par une grossesse nerveuse. Sous l'effet de l'angoisse, certains symptômes peuvent apparaître. Heureusement, grâce à la contraception, cette « fausse grossesse » a, de nos jours pratiquement disparu.

Il arrive également que des problèmes de santé réels, notamment un dysfonctionnement des ovaires ou des désordres hormonaux, peuvent donner à la femme l'impression d'être enceinte (absence de règles, nausées...). Aussi, dans tous les cas, si de tels symptômes surviennent, il est important de consulter un médecin afin d'identifier leur cause.

Aujourd’hui, avec les tests médicaux (en cas de grossesse nerveuse le test de grossesse sera négatif), le diagnostic de grossesse nerveuse est rapide.
Si malgré des symptômes de grossesse bien réels, la femme ne s’avère pas enceinte et qu'il n'existe aucune raison organique pouvant expliquer ces symptômes, un soutien psychologique peut être envisagé afin de l’aider à admettre cette réalité.

Un tel suivi est d’autant plus important que les cas de grossesse nerveuse sont souvent liés à d’autres problèmes : problèmes familiaux, problèmes de  comportement,…

http://sante-az.aufeminin.com/w/sante/s44/bebe-grossesse/grossesse-nerveuse/2.html

L'adoption homoparentale au Québec

Au Québec, les Chartes des droits et libertés de la personne protègent contre la discrimination. Depuis 2002, les gays et les lesbiennes ont donc officiellement le droit d'adopter, au Québec ou à l'étranger, des enfants comme n'importe qui. Depuis 2004, ils et elles ont aussi le droit de se marier.
En pratique, ils ont d'abord le droit d'obtenir une évaluation psychosociale en vue d'adoption comme toute autre personne. Cette évaluation mentionnera l'orientation sexuelle mais elle ne conclura pas à une incapacité parentale uniquement pour cette raison. L'évaluation porte sur l'histoire personnelle de chacun, l'histoire du couple le cas échéant, les années de vie commune, les aptitudes parentales, la disponibilité à accueillir un enfant et les aspects pratiques que cela suppose (argent, logement, santé, etc).
L'orientation sexuelle n'est qu'un facteur parmi d'autres. On peut remettre une évaluation psychosociale négative à une personne ou un couple hétérosexuel ou homosexuel en raison de comportements sexuels incompatibles avec un rôle parental. Cela n'a rien à voir avec l'orientation sexuelle, cela a à voir avec les comportements. On n'a pas besoin d'être psychologue pour comprendre cela.
On espère que cela n'existe plus, mais il demeure possible qu'un évaluateur, travailleur(se) social(e) ou psychologue, refuse de faire l'évaluation lorsqu'il apprend l'orientation sexuelle, avant ou durant l'évaluation. Il peut aussi avancer toutes sortes de raisons autres que l'orientation sexuelle pour conclure négativement, alors c'est sa conscience professionnelle qui est en cause.
En autant que nous ayons pu savoir, il n'existe pas de document qui précise le traitement des personnes ou des couples homosexuels en matière d'adoption interne au Québec. Cependant, la loi sur l'Union civile, adoptée en juin 2002, a grandement modifié la situation. Le Gouvernement du Québec a en effet créé un nouveau statut pour les couples homosexuels, l'Union civile, et il leur a officiellement reconnu le droit à l'adoption

http://www.quebecadoption.net/adoption/preadopt/homoparents.html

vendredi 21 janvier 2011

syndrome du canal carpien

Le syndrome du canal carpien est un ensemble de signes fonctionnels et physiques lié à la souffrance du nerf médian au niveau du poignet par sa compression (par élévation de la pression au sein du canal carpien).
Ce syndrome résulte de nombreuses maladies, conditions et accidents.
Le sujet atteint ressent un engourdissement (hypoesthésie), une dysesthésie, une paresthésie (fourmillements) des doigts "médians", une douleur de la main irradiant au bras et un déficit moteur, avant tout, des antépulseurs de la colonne du pouce. Le tableau fonctionnel et physique n'est modifié ni par l'âge, ni par le sexe, ni par l'ethnie ou la profession et est causé par ou associé à des maladies générales ou des facteurs locaux.[réf. nécessaire]
Coupe du canal carpien (vue distale du poignet gauche, paume vers le haut).

Anatomie du canal carpien : rapports du nerf médian

Le canal carpien est la zone de transition entre l'avant-bras et la main. Il est situé dans le talon de la main. Il forme un défilé ostéofibreux inextensible, plus étroit à ce niveau qu'à l'avant-bras ou la main.
Cette zone représente une arche, délimitée par la deuxième rangée des os du carpe (entre l'hamulus de l'Hamatum et le trapèze) et fermée à la face ventrale par le ligament annulaire antérieur du carpe (également appelé rétinaculum des fléchisseurs).
À l'intérieur de cette structure circulent les tendons fléchisseurs des doigts (les extrinsèques de la main : long fléchisseur du pouce et huit tendons fléchisseurs superficiels et profond des quatre doigts longs) et le nerf médian. L'artère et le nerf ulnaire (cubital) cheminent dans une loge indépendante située sur le bord interne : la loge de Guyon. Le fléchisseur radial du carpe (FRC) a sa propre loge, à l'intérieur de la concavité du trapèze.
Lorsqu'il existe un œdème ou une atteinte inflammatoire de la gaine des muscles fléchisseurs (synovites), il en résulte une augmentation de la pression intracanalaire entraînant une compression du nerf médian, responsable du syndrome. Cette compression peut entraîner jusqu'à la lésion irréversible du nerf.

Épidémiologie

L'incidence annuelle aux États-Unis est d'un peu plus de 400 cas pour 100 000 habitants, dont un tiers se fait opérer[1].
Il s'agit de l'atteinte la plus répandue en France en médecine du travail parmi les troubles musculosquelettiques. La compression du nerf médian passerait à la chronicité (arrêts de travail en série...) avec handicap avéré dans 5 à 10% des cas.

Causes

Il existe en théorie de multiples facteurs favorisants connus et décrits mais relativement rares : anomalies osseuses saillant dans le canal, modifications hormonales chez la femme, dialyse rénale, obésité (surtout chez le patient jeune[2]) etc. Il semble exister également une prédisposition génétique[3].
Ce syndrome se rencontre plus souvent chez les femmes ou à tout le moins chez les sujets à poignet mince au regard de la longueur de la main...
Les formes de syndrome du canal carpien d'origine professionnelle seraient dit-on nombreuses, à tout le moins... en France. Cette pathologie est, de fait, en France, "reconnue" par le tableau de maladie professionnelle n° 57 du régime général de la sécurité sociale...
Article détaillé : Troubles musculosquelettiques.
A titre d'exemple, les maladies du membre supérieur de ce tableau 57 (regroupant épaule, coude et poignet) représentait 75% des maladies professionnelles indemnisées en France en 2008 (source CNAMTS), c'est-à-dire 36000 personnes indemnisées. Ce chiffre a doublé depuis l'an 2000.
Le syndrome est plus fréquent en cas de diabète, d'hypothyroïdie, de myélome ou de de sarcoïdose.
Le syndrome du canal carpien a pour origine une compression du nerf médian dans un canal inextensible, constitué par les os du carpe et par le ligament annulaire.
Il existe 2 mécanismes différents de compression. Premièrement par augmentation du volume des tendons (suite une sollicitation importante, gestes répétitifs, combinés à de la force, tractions et frottements des tendons trop importants. Quand ces structures enflent (tendinites ou ténosynovites), elles compriment le nerf médian. Et plus elles frottent les unes contre les autres, plus le reflexe inflammatoire est entretenu. Deuxièmement par diminution du diamètre du canal carpien, quand la face antérieure du poignet est en appui sur une surface (sur le bord d'un bureau par exemple, ou lorsque des frappes régulières sont appliquées avec la paume de la main), ou quand le poignet est en hyper-extension (le ligament annulaire se tend alors comme la corde d'un arc, diminuant ainsi le diamètre du canal, et comprimant le nerf médian et les tendons sur les os du carpe.
Des éléments faisant partie de l'environnement de travail peuvent aussi expliquer l'apparition de ce syndrôme: travail au froid, ergonomie du poste de travail...
La charge mentale et le stress sont en outre de plus en plus mis en cause dans les mécanismes d'apparition des TMS, le stress étant un ensemble de réponses comportementales et physiologiques témoignant de l'effort d'adaptation de l'organisme aux agressions (FLORU & CNOCKAERT INRS 1991).

Diagnostic

Symptômes

Les symptômes siègent sur la totalité ou sur une partie seulement du territoire anatomique du nerf médian. Ils prédominent sur la face palmaire des trois premiers doigts et sont parfois décrits par les malades comme atteignant toute la main. Le syndrome du canal carpien se présente de manière bilatérale dans plus de la moitié des cas[4].
Le syndrome s'exprime par des picotements, des engourdissements, des fourmillements ou des décharges électriques dans les doigts. Il oblige le malade à mobiliser sa main. Le malade dit souvent que sa main lui paraît gonflée, engourdie, endormie, morte, que sa circulation semble arrêtée, qu'il se sent maladroit. Il existe une faiblesse de la pince pouce-index, une diminution de la masse musculaire (amyotrophie) de l'éminence thénar (sous le pouce), une sensation de doigts boudinés. L'apparition est habituellement progressive et la forme aigüe reste assez rare.
Typiquement, les douleurs sont nocturnes, réveillant le malade, l'obligeant à se lever (acroparesthésies nocturnes). Elles peuvent apparaître seulement au petit matin ou se répéter plusieurs fois dans la nuit. Dans la journée, les douleurs peuvent être déclenchées par certains mouvements ou par le maintien de position lors d'activités telles que téléphoner, lire le journal, conduire, tricoter… Des activités manuelles professionnelles ou de loisirs, exceptionnelles ou habituelles, mais intenses, sont parfois à l'origine de l'apparition du syndrome.

Examen clinique

L'examen clinique retrouve parfois des troubles vasomoteurs (acrocyanose ou doigts bleus, parfois accompagnés de douleurs dans le cadre d'un syndrome de Raynaud).
L'altération de la sensibilité de la main peut être détectée par un test de Weber.
l'examen de l'atteinte musculaire montre qu'il peut exister une perte du « O » parfait lors de l’opposition du pouce. La perte de la force musculaire peut être attestée au dynamomètre de Jamar. C'est surtout le déficit des antépulseurs de la colonne du pouce (antépulsion contrariée, mesurable) qui est très constant.
La percussion de la face antérieure du carpe peut provoquer des fourmillements (signe de Tinel), de même que l'hyperflexion du poignet (signe de Phalen). La compression du poignet avec un garrot peut provoquer l'apparition d'une douleur au bout de trente secondes.

Examens complémentaires

L'électromyogramme (EMG) sert à confirmer l'atteinte du nerf médian et permettrait pour certains d'apprécier l'importance des lésions nerveuses. Il montre une augmentation de la latence motrice et diminution de la conduction nerveuse. Un EMG normal permettrait, selon certains, quant à lui d'exclure de façon presque certaine une forme sévère de syndrome du canal carpien : ont été décrites en fait des formes sévères à examen électrique "normal".
Sauf cas très particuliers, polyarthrite rhumatoïde, hémodialyse, ou luxation antérieure du semi-lunaire, la dépense pour une radio de routine est excessive. La radiographie du poignet, selon l'incidence du canal carpien (main collée à la plaque, et avant-bras perpendiculaire), permettrait exceptionnellement d'en apprécier le mécanisme. Par contre, la comparaison de deux clichés de face montrerait volontiers du côté le plus atteint une déminéralisation (par défaut d'utilisation) dans des cas avérés..
Une très bonne échographie du tronc nerveux pourrait être intéressante dans la grande majorité des formes communes.
Les autres examens d'imagerie (scanner, imagerie par résonance magnétique ne sont pas faits systématiquement, et cela, même en cas, notamment, d'échec d'une intervention chirurgicale (la libération a été en règle générale insuffisante : incision "trop" haute ou "trop" basse et "pas assez" longue"), ou de formes atypiques (formes à l'effort ou compression extrinsèque).
Le bilan biologique ne montre rien de particulier. Il faut rechercher systématiquement un diabète, association non exceptionnelle et qui favorise une extension de la compression à la partie "haute" du ligament annulaire, source de "mauvais résultat" si méconnue.

Diagnostic différentiel

Les plus courants sont les atteintes des racines nerveuses C6-C7, le syndrome de la traversée thoracobrachiale et les neuropathies périphériques, syndrome du rond pronateur, atteinte du nerf interosseux antérieur.

Traitement

Il ne faut pas attendre les complications pour traiter. Quand il y a perte de la sensibilité digitale ou fonte musculaire, le nerf est en général sévèrement atteint. Dans les formes légères ou modérées un traitement médical, conservateur, peut être proposé. Dans les formes plus sévères la chirurgie paraît préférable[5]. Les formes sévères surviennent le plus souvent chez les personnes âgées.
Les récidives ne sont pas rares après traitement médical, mais sont exceptionnelles après chirurgie.
Il n'existe pas de recommandations officielles françaises ou européennes pour sa prise en charge. Le seul document de type recommandations a été publié en 1993 par l' American Academy of Neurology[6].

Traitement médical

Les injections de dérivés cortisonés dans le canal (infiltrations) peuvent être efficaces pendant quelques semaines[7].
Dans les formes légères ou modérées, une orthèse de repos du poignet permet souvent de calmer les engourdissements[8]. Elle peut être portée seulement la nuit. Cette amélioration des symptômes est parfois de courte durée, obligeant alors à proposer la chirurgie.
Les médicaments associant diurétiques et anti-inflammatoires n'ont pas démontré de manière franche leur efficacité. Il est de même pour des techniques alternatives : laser, ultrasons ou yoga[8].
Dans tous les cas, il est licite d'essayer cette triade : arrêt du mouvement causal, repos (orthèse) et pharmacologie (anti-inflammatoire et diurétiques).
Les atteintes purement mécaniques sont souvent professionnelles et peuvent entrainer un changement d'affectation ou de poste de travail. Quand cela est possible, il est conseillé de réduire les micro-traumatismes répétés, en particulier l'exposition aux vibrations.

Traitement chirurgical

Il est basé sur la neurolyse permettant la libération du nerf médian des structures qui le compriment. La chirurgie, quelle que soit la technique à ciel ouvert, ou par endoscopie [9], donne de très bons résultats.
Certains canaux très serrés ne sont pas accessibles à l'endoscopie sans risque majeur : ce sont les indications opératoires indiscutables. Il consiste en la section du ligament annulaire antérieur du carpe. La technique endoscopique améliore le résultat dans les trois premières semaines mais il n'existe pas de différence significative dans les résultats à moyen et long terme. Il existe cependant un risque de lésion du nerf médian par voie endoscopique qu'il ne faut pas négliger.
Un repos prolongé est nécessaire avant la reprise d'un travail manuel exigeant. Une rééducation est utile (manipulation d'une balle en mousse). Les sujets opérés se plaignent parfois de quelques douleurs résiduelles, d'une légère perte de force de préhension.
Les suites post-opératoires sont généralement bonnes : une personne sur six a, cependant, des douleurs persistantes mais à des degrés divers[10]. Il existe cependant des complications possibles : algodystrophie, infection (dans environ 1% des cas), récidive. Plus rarement, une section d’un des rameaux nerveux destinés au pouce peut survenir.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Syndrome_du_canal_carpien

massage du périnée

À qui s’adresse-t-il ?
Le périnée est la région tout à fait inférieure du tronc comprise entre le pubis et l’anus. Cette région soutient la vessie, l'utérus et le rectum. Cette préparation peut être indiquée aux femmes enceintes qui craignent les conséquences physiques et psychologiques d’un accouchement douloureux. En fait, (presque) toutes les futures mères...

En quoi consiste-t-il ?
Ces étirements du périnée par un massage digital à l’intérieur du vagin, facilité par une huile spéciale, servent à préparer la musculature pour l'accouchement. Grâce à cet exercice quotidien de trois à dix minutes d’étirements pendant le dernier mois de la grossesse, à partir du 8ème, si l’obstétricien est d’accord, les muscles acquièrent progressivement une certaine souplesse.

L’objectif est de réduire les risques de déchirures lors du passage du bébé, et d’autre part, d'éviter le recours à une épisiotomie, incision pratiquée pour faciliter la sortie de l’enfant..
Selon une étude récente de l’Université de Laval (Québec), 80 % environ des femmes ayant pratiqué cette technique dans la « Belle Province », affirment qu'elles l’utiliseraient à nouveau à l’occasion d’une autre grossesse, et 87 % d’entre elles la recommanderaient à d'autres femmes enceintes.

Cette méthode ne nécessite pas de suivre de cours particuliers. Elle demande à la fois un certain savoir-faire qui peut être instruit en quelques minutes par une sage-femme, et une grande régularité.

Les bienfaits
Ce massage permet à la femme enceinte de bien préparer la phase la plus traumatisante peut-être de l’accouchement, en limitant au maximum les suites physiques et psychologiques. Cette méthode permet de mieux connaître son propre corps et de savoir comment il fonctionne.

Les inconvénients
Qu’on soit à l’aise ou non avec son corps, la méthode implique que la femme enceinte prenne rapidement l’habitude de toucher cette zone intime. Les spécialistes estiment que seules les deux premières semaines sont difficiles. La pratique du massage par le conjoint serait bien utile, mais c’est au couple d’en décider ensemble.

Les contre-indications
La femme enceinte ne doit jamais utiliser d’huiles essentielles pour ses massages.

Même si une rééducation du périnée est automatiquement prescrite aux mamans sortant de maternité, il est impératif de prendre l'avis de son médecin obstétricien ou gynécologue avant d’entamer cette rééducation, recommandée à partir d'un mois et demi, à deux mois après l’accouchement.

Renseignements
> Conseil national de l’ordre des sages-femmes : www.ordre-sages-femmes.fr.

L’avis de Julie, 35 ans, agent de transit maritime :
« C’est grâce à une amie très proche que j’ai appris que cela existait, elle détenait l’information de sa propre mère. C’est elle aussi qui m’a donné le mode d’emploi ! En revanche, c’est moi qui en ai parlé à la sage-femme durant la préparation classique que j’ai également suivie. La sage-femme m’a confirmé les dires de mon amie quant à l’efficacité du massage du périnée, mais j’ai regretté qu’elle n’en parle pas d’elle-même aux autres futures mamans. C’est vraiment dommage parce que ce simple geste et sa régularité permettent réellement d’éviter les déchirures. De plus, cette méthode n’est ni douloureuse, ni contraignante puisqu’elle se fait à la maison ! J’encourage toutes les futures mères à la suivre ! »

http://sante-az.aufeminin.com/mag/bebe-grossesse/d7802/x32404.html




MODE D'EMPLOI !!!
merci à marie-lyne du groupe des futurs maman de février

La future maman peut également procéder au massage de son périnée. Ces massages ne se font pas avant la 34ème semaine de grossesse, car ils provoquent des contractions, il vaut donc mieux attendre d’être proche du terme pour les pratiquer. La méthode est simple : un pouce dans le vagin, l’index et le majeur restent à l’extérieur et massent le périnée en faisant des petits mouvements de droite à gauche et vice-versa, ou de légères rotations. Le but est d’assouplir le noyau fibreux du périnée. Ces massages doivent s’effectuer avec une huile végétale (si possible biologique) : huile d’amande douce, huile de calendula, huile de massage spéciale périnée (Weleda, Pranarôm,…). Si les massages provoquent des contractions trop fortes, attendez encore un peu, vous retenterez l’expérience après la 37ème semaine…Voici le lien: http://www.bien-etre-bebe.com/Bien-etre-maman/comment-eviter-lepisiotomie-lors-de-laccouchement.html

enfant qui suce son pouce !

Sucer son pouce

Sucer son pouce est un phénomène très courant chez le nourrisson et le petit enfant. En principe il ne s’agit pas d’un problème psychologique mais d’un réflexe inné qui est lié à l’alimentation.
Le fait de sucer son pouce procure à l’enfant un sentiment de calme, de plaisir et de satisfaction.
Sur l’échographie, de nombreux enfants sont vus en train de sucer leur pouce dans le ventre de leur mère. C’est un geste spontané et naturel chez le tout-petit.
L’enfant ne suce pas toujours le pouce mais aussi parfois deux autres doigts. Mais il tient toujours sa main dans la même position.
Ce phénomène dont l’enfant n’a pas conscience peut être un le signe d’un problème avec l’entourage. Un enfant qui suce son pouce longtemps et de manière intensive indique qu’il a besoin de l’attention de ses parents. C’est aussi un moyen de se calmer.
Il arrive parfois que l’arrivée d’un petit frère ou d’une petite sœur donne l’impression à l’enfant qu’on le néglige. Il peut alors retomber dans une phase  où il suce son pouce. Dans cette situation, le comportement des parents, la sensibilité de l’enfant et la différence d’âge avec le nouveau-né jouent toujours un rôle.
Sucer son pouce est presque toujours le signe que certains besoins particuliers de son stade de développement ne sont pas satisfaits. Il peut aussi s’agir du résultat de conflits qui font « régresser » l’enfant.

Que faire ?

Les parents qui veulent à tout prix enlever à l’enfant cette « mauvaise habitude » doivent se souvenir que le fait de sucer son pouce est un des premiersbébé suçant son pouce automatismes du petit enfant et s’apparente à la tétée. Plus tard, cette succion à une fonction apaisante lors de l’endormissement. Empêcher la succion du pouce avant de s’endormir peut provoquer des troubles du sommeil. De plus, l’interdiction de sucer son pouce finit le plus souvent par créer un conflit entre l’enfant et les parents.
Il faut alors plutôt réfléchir aux causes. Le fait de sucer son pouce est un comportement inconscient et c’est aux parents de ne pas en faire un drame. Mais si ce phénomène se prolonge ou si l’enfant suce son pouce toute la journée, il faut alors essayer d’en déterminer la raison. L’enfant ne suce pas son pouce pour contrarier ses parents mais pour se calmer, maîtriser certaines situations, souvent conflictuelles, ou combler un manque d’attention. L’enfant en tire beaucoup de réconfort pendant une partie de son enfance. Les phrases du style « seuls les bébés sucent leur pouce » sont à éviter absolument.

Comprendre

Les nourrissons pour se nourrir doivent sucer le sein ou le biberon. Pour eux, la succion à une action apaisante. Dans les sociétés où l’enfant a constamment accès au sein de sa mère, il ne suce pas son pouce. La mode des sucettes ou des tétines n’arrange rien. Si l’enfant ne suce effectivement plus son pouce, il acquiert l’habitude d’avoir en permanence un objet dans la bouche. Le pouce doit être ôté de la bouche chaque fois que l’enfant veut l’utiliser, ce qui n’est pas vrai pour la tétine.Sucette

Pouce ou tétine ?

De plus en plus d’enfants ont dans la bouche, du matin au soir, une tétine. L’enfant se manifeste bruyamment dès qu’il la perd. A la maternité, elle est de plus en plus souvent offerte aux jeunes mamans. Les partisans de cette façon de faire affirment que la tétine, plus souple que le pouce, engendre moins de déformations des gencives et qu’il est plus facile de s’en débarrasser.
Mais à l’inverse, la tétine qui traîne parfois hors de la bouche de l’enfant est un incontestable nid de microbes pas toujours inoffensifs. De plus , l’enfant libre de ses mains peut jouer sans cesser de sucer sa tétine et perd alors de nombreuses occasions de gazouiller, phase préliminaire à la maîtrise des sons puis du langage.
Un nourrisson qui suce une tétine pleure moins et est moins bruyant. Ce silence relatif repose les parents et le personnel des crèches. C’est oublier que chaque pleur de nourrisson a un sens, délivre un message qu’il vaut mieux entendre que faire taire. La tétine pas plus que le pouce, n’est une réponse à un signal de faim, d’inconfort ou à une demande de tendresse.

A savoir

Certains enfants sucent leur pouce avec une telle force qu’ils entraînent une mauvaise implantation des dents ou des déformations de la mâchoire. Dans ce cas, il faut consulter un pédiatre et un orthodontiste.