samedi 27 novembre 2010

LUTTER CONTRE LES VERGETURES

Qu'appelle-t-on vergetures ?

Les vergetures sont des lésions de la peau, des cicatrices dues le plus souvent à des modifications du corps lors de problèmes hormonaux, d'une prise de poids rapide ou d'une grossesse. Alors la peau, soumise à une trop forte distension, et sans doute manquant d'élasticité, s'étire dangereusement.

Les vergetures, qui ne sont absolument pas douloureuses, seulement inesthétiques, correspondent à ces ruptures du réseau de fibres.

Rouges puis blanches, les vergetures apparaissent comme des stries, plus ou moins étendues, plus ou moins profondes, au niveau du ventre, des hanches, des seins et sur le haut des cuisses.

Lorsque les vergetures  sont rouges, il est encore possible de diminuer ou de réparer les dégâts.

Mais lorsque les vergetures sont blanches, il n'y a plus rien à faire. Ces lésions sont irréversibles.

Il est juste possible de les prévenir et d'en atténuer la visibilité.

Certains spécialistes préconisent, sur les cuisses, les hanches et les fesses envahies par les vergetures  un gommage liquide, une friction au gant de crin puis l'application d'une crème hydratante et nourrissante, et sur les seins et le ventre un gommage doux sans friction et un massage à l'huile d'argan.


TRUCS & ASTUCES

Atténuer les vergetures


Cataplasmes

Appliquez sur les vergetures des compresses imbibées dans une décoction de prêle, obtenue en faisant bouillir pendant 15 minutes 100 g de tiges de prêle séchées pour 1 litre d'eau.

MassagesL'application de l'huile essentielle de rose musquée du Chili utilisée pure, améliore les problèmes de vergetures. Appliquez-la sur les lignes rouges ou dans les régions susceptibles d'être atteintes. Laissez pénétrer. Puis massez dans le sens de la circulation sanguine de retour.
Massez les vergetures avec un mélange d'huile d'amande douce et d'huile essentielle de cyprès
ou
un mélange d'huile d'olive, d'huile de germe de blé, et d'huile d'amande.
ou
un mélange de jus de citron et de rhum
ou
avec du beurre de karité fondu dans le creux de la main
ou
avec de la poudre d'iris saupoudrée à même les vergetures


http://www.toutpratique.com/4-Sante-beaute/148-Cellulite-et-vergetures/1370-Lutter-contre-les-vergetures.php 

vendredi 26 novembre 2010

Moule pour le ventre et autres !

bonjour je trouvais l'idée très intéressante mouler le ventre de la femme enceinte ou les pied et mains de bébé ! Parfois une séance photos n'entre pas dans notre budget à cause des prix très élever . Mais le moulage maison de notre bédaine(+/- 60$) ainsi que que les pieds et mains de bébé(+/-40$) est très abordable on peut retrouver les produits avec instructions dans les toys r us section bébé ou dans les magasins d'artisanat style omer de serre . Si votre budget vous le permet vous pouvez aussi vous faire mouler la bédaine à domicile (300$) ! je vous laisse un site ou vous pouvez commander les produits maison ou pour vous faire faire un moulage !

http://www.laissezvousmouler.com/fr/site.php?page=accueil

Cadeaux pour baptême

voici un site ou vous pouvez commander des articles pour les baptêmes .
http://www.desmarais-robitaille.com/client/classement.asp?section=39&section=119&setLangue=1&isVirtualUrl=1&currentPage=1

allergies

je vous laisse le lien car la description est beaucoup trop longue mais le site est très bien détailler ! Bonne lecture ...

http://www.passeportsante.net/fr/Maux/Problemes/Fiche.aspx?doc=allergie_vue_ensemble_pm


jeudi 25 novembre 2010

Grossesse tardive

Les femmes d’âge mûr sont moins fécondes que les femmes jeunes, le problème de la stérilité se pose chez ces femmes pour lesquelles il faudra peut être avoir recours aux techniques de procréation médicale assistée (pma). Ces traitements sont assez contraignants, pas toujours efficaces... et difficiles pour la femme et le couple.


Grossesse tardive et les risques de complications


En cas de grossesse tardive certains risques augmentent, comme des fausse couches. Des risques pour la mère aussi, en raison de maladies qui surviennent plus "facilement" chez ces femmes (hypertension artérielle, diabète...), et qui peuvent se révéler quand on est enceinte. Ces problèmes peuvent compliquer la grossesse, mais aussi l'accouchement et le développement du foetus.

Les risques pour le bébé, augmentent également. Des anomalies chromosomiques, congénitales... sont plus fréquentes chez les foetus au-delà d’un certain âge chez la mère, comme une trisomie 21 (surtout après 35 ans). Un accouchement prématuré peut aussi survenir plus facilement.

Les femmes qui attendant un enfant après 40 ans, sont bien suivies tout au long de leur grossesse. Ainsi, au-delà de 38 ans, une amniocentèse pour analyser les chromosomes de l'enfant est proposée et remboursée, pour détecter une éventuelle trisomie 21 ou une autre anomalie chromosomique.

Tout est mis en œuvre pour bien suivre les femmes qui ont une "grossesse tardive", et ainsi prévenir des complications, et prendre en charge d'éventuelles pathologies




http://sante-az.aufeminin.com/w/sante/s46/bebe-grossesse/grossesse-tardive/2.html 

accoucher dans l'eau

Certaines femmes, désirant un accouchement en douceur, peu médicalisé voire naturel, choisissent d’accoucher ou de préparer la naissance de façon différente. Accouchement à la maison, accouchement sans péridurale, ou encore accouchement dans l’eau.

Mais que signifie vraiment « accoucher dans l’eau » ? Comment se passe la délivrance ? Y’a-t-il des risques pour le bébé ? Et comment se déroule la préparation à la naissance en piscine ? Etc.

La préparation à la naissance en piscine


Les séances de préparation à la naissance en piscine commencent à partir du 5ème mois de grossesse. C’est une préparation très complète, autant sur le plan physique que psychologique.

En effet, portée par l’eau chauffée pour l’occasion aux alentours de 32 degrés, la femme enceinte se sent plus légère et ses mouvements sont facilités. C’est une bonne méthode pour entretenir sa forme physique et sa musculature tout en travaillant l’ouverture du bassin, la respiration, ainsi que les différentes positions de relaxation.

Tout cela se fait dans un climat de relaxation pour mieux préparer l’arrivée de bébé. Il est prouvé que l’eau possède des vertus apaisantes. Une sage-femme formée à ce type de préparation, anime les séances, en collaboration avec un maître-nageur

Comment se déroule l’accouchement dans l’eau ?


Dès le début des contractions douloureuses, on propose à la femme enceinte de se mettre à son aise dans une grande baignoire d’eau à 37°C, installée dans la salle d’accouchement. Bien entendu, toutes les maternités n’en sont pas équipées. Si vous désirez accoucher dans l’eau, il faudra vous renseigner durant votre grossesse auprès de votre médecin ou sage-femme, afin de trouver une maternité habituée à ce genre de pratique.

Si certains pays ont l’habitude de l’accouchement dans l’eau, en France, la pratique est encore peu répandue. Et bien souvent, l’eau est utilisée pour ses vertus relaxantes pendant le travail, mais l’expulsion du bébé se fait "à l'air libre".

Les vertus antispasmodiques de l’eau sont en effet bien connues : elle permet de calmer les douleurs, et plonge le corps dans un état d’apesanteur qui soulage les tensions. Immergée, la femme enceinte se sent plus légère, elle peut effectuer des mouvements de relaxation avec plus de facilité. De plus, grâce à son pouvoir relaxant, l’eau favorise la dilatation du col de l’utérus et assoupli le périnée.

En revanche, lors d’un accouchement aquatique, la péridurale n’est pas pratiquée. Un monitoring étanche permettra de surveiller le cœur du bébé, ainsi que le rythme des contractions utérines.

Existe-t-il un risque ?


L’accouchement dans l’eau ne présente pas de risque pour le bébé, si l'équipe soignante a bien entendu une bonne expérience de ce type d'accouchement. Et au contraire, cet accouchement peut apparaître comme moins violent. En effet, le milieu aquatique est familier pour le nouveau-né, car il évolue depuis 9 mois dans une poche de liquide amniotique.

De plus, il n’y a aucun risque pour le bébé de se noyer : il ne respire pas tant qu’il est dans le ventre de sa mère, et ses poumons s’actionneront seulement lorsqu’il sera en contact avec l’air.
Pour le sortir de l’eau, la sage-femme ou le médecin le portera très délicatement et le placera rapidement contre sa maman pour le premier « peau à peau ».

Pour la maman, l’accouchement aquatique ne comporte pas non plus, plus de risques. En effet, si une complication survient pendant le travail, alors la femme sera transférée dans une salle « classique ».
Pour la délivrance, c’est-à-dire l’expulsion du placenta, la maman devra sortir de l’eau.


Contre-indications


Si l’accouchement dans l’eau est possible pour les femmes dont la grossesse ne présente pas de risques particuliers, il est cependant contre-indiqué dans certains cas, votre médecin ou votre sage-femme saura vous conseiller.

Voici des situations ou un accouchement aquatique est contre-indiqué :

> Hypertension artérielle, problème pulmonaire, cardiaque ou diabète chez la femme enceinte.
> Femme enceinte contaminée par le VIH, l’hépatite B, ou autre maladie infectieuse.
> Placenta prævia.
> Altération du rythme cardiaque fœtal du bébé, ou toute autre symptôme anormal survenant pendant le travail.
> Naissance prématurée, ou anomalie détectée chez le nourrisson.
> Naissance de jumeaux.

Dans tous les cas, même si vous aviez prévu un accouchement aquatique, le médecin ou la sage-femme pourra s’opposer à ce choix s’il/elle estime que la sécurité du bébé ou la vôtre en dépend.



 http://sante-az.aufeminin.com/w/sante/s968/bebe-grossesse/accoucher-dans-l-eau/5.html

Fausse couche

La survenue de la fausse couche


La majorité des fausses couches se produit avant un mois et demi de grossesse. C’est un phénomène fréquent qui touche 15 à 20 % des femmes. Au cours d’un saignement douloureux, il y a une expulsion de l'œuf. Il est conseillé de faire analyser les produits d'expulsion lorsque cela est possible. Parfois l'expulsion survient rapidement alors que le test est toujours positif.

Il n'y a pas grand-chose à faire en cas de fausse couche. Si les saignements persistent, en cas de grossesse évoluée, un curetage est nécessaire pour évacuer des débris placentaires éventuels. Un nouveau cycle redémarre après l'expulsion ou après le curetage. Certains médecins préfèrent prescrire une pilule séquentielle après le curetage pour assurer la cicatrisation.
Le mieux est de consulter votre médecin.

Les causes


La plupart des fausses couches sont liées à une sorte de « bug » lors de la rencontre ovule-spermatozoïde, on dit qu’il s’agit d’une cause chromosomique accidentelle. Contrairement aux idées reçues, les conséquences de la fatigue et du stress n’ont pas été prouvées. Mais un sentiment de culpabilité est inévitable et les femmes se reprochent de ne pas avoir su mener leur grossesse à terme. Le rôle de l’entourage est alors essentiel ! Le soutien doit être continu car au fil du temps certaines dates vont rappeler inévitablement la fausse couche… Mais en cas de forte angoisse il est préférable de rechercher un soutien auprès de psychologues ou d’autres femmes ayant vécu la même expérience.
D’un point de vue médical, l’événement est banal, sans gravité et ne compromet que rarement le succès des grossesses futures. Les gynécologues donneront des réponses et des clefs pour mieux comprendre son origine et ses conséquences, et surtout pour mieux surmonter cette douloureuse expérience.

Les premiers signes


Les premiers signes de fausse couche peuvent être les saignements ou des douleurs : crampes, douleurs de règles, vomissements… Attention cependant : tout saignement n’est pas synonyme de fausse couche mais doit être prise en charge par un médecin, tout particulièrement si la mère est rhésus négatif.


http://sante-az.aufeminin.com/w/sante/s8/bebe-grossesse/fausse-couche/3.html

dimanche 21 novembre 2010

sexualitée après l'acouchement

L’arrivée de bébé, en plus d’apporter joie et plaisir, modifie grandement vos habitudes et votre rythme de vie, surtout si c’est un premier bébé. 

Quand peut-on reprendre les relations sexuelles après l’accouchement? C’est une question que se pose plusieurs couples à un moment donné pendant la grossesse ou après l’accouchement.

Il est important après la naissance que le couple prenne le temps de discuter de leurs attentes et de leur désir face à la reprise de leurs activités sexuelles.

Du point de vue médical, il n’y a pas de restriction. Physiquement, les relations sexuelles peuvent reprendre trois ou quatre semaines après l’accouchement, une fois la déchirure ou l’épisiotomie cicatrisée et s’il n’y a plus de pertes rougeâtres.

Il y a d’autres formes de relations sexuelles à explorer, il est  important de conserver des périodes d’intimité dans le couple. Vous êtes de nouveaux parents certes, mais encore un couple…

La fatigue, le manque de temps, la modification de la lubrification vaginale et la douleur reliée à l’épisiotomie ou à la déchirure sont les raisons qui peuvent expliquer la diminution du désir sexuel. Du  point de vue psychologique, il est important qu’il s’établisse une bonne communication à l’intérieur du couple. 

La femme et son partenaire doivent tenir compte de leurs désirs respectifs d’autant plus que la libido du couple est souvent modifiée avec la venue au monde de leur enfant.

Idéalement avant l’arrivée de bébé, le couple aura pensé et aussi discuté avec le médecin  de la méthode contraceptive qui conviendrait le mieux .

Si vous pratiquez l’allaitement complet et prolongé, l’ovulation ne survient jamais avant la 6e semaine. La contraception devrait reprendre à la 5e semaine après la naissance.

La contraception devrait commencer dès la 3e semaine après l’accouchement pour celles qui n’allaitent pas, car une ovulation peut survenir dès la 4e semaine et même parfois avant.

 http://www.sicsq.org/contraception/contrApresNaiss.htm

la circoncision

Nature de l'intervention


La circoncision est l'excision du prépuce, c'est-à-dire de la peau qui recouvre le gland. La circoncision se fait autant chez l'enfant que chez l'adulte.
Avant la circoncision  

Après la circoncision

Préparation en vue de l'intervention


Il est important de prendre un bain ou une douche avant la chirurgie et de bien nettoyer le scrotum.

Déroulement de l'intervention


Chez un jeune enfant, la circoncision est habituellement faite sous anesthésie générale. Chez l'enfant plus âgé, la circoncision se fait généralement sous anesthésie locale ou par analgésie-sédation.
L'intervention dure entre 15 et 30 minutes.

Convalescence à la maison


Durée

  • De quelques jours à deux semaines, selon l'état de santé.

Recommandations

  • Il faut éviter de forcer et de faire des activités qui entraînent de la douleur ;
  • La pratique de sport durant la première semaine après l'opération est interdite. Aucun sport violent ou de contact n'est autorisé pour environ six semaines ;
  • Votre enfant peut marcher dès le retour à la maison, il peut retourner à la garderie ou à l’école après une semaine, mais doit éviter les sports violents, la bicyclette et la natation. Il peut reprendre la gymnastique, la bicyclette, la natation et la course après 2 semaines. Par contre, pas de sports violents ou de contact avant un mois;
  • Il est important, pendant la première semaine, de ne pas laisser les jeunes enfants grimper ou s'amuser avec des jouets sur lesquels ils s'assoient tels qu'une bicyclette, une voiturette, un camion ou un cheval à bascule et il faut éviter de les laisser jouer dans un carré de sable;
  • Il est nécessaire de changer la couche de l'enfant le plus souvent possible afin d'éviter l'infection et il est même bon de le laisser sans couche, ce qui est favorable à la cicatrisation ;
  • Il est normal d'avoir des érections douloureuses durant le jour ou la nuit après la circoncision; cette situation est temporaire;
  • Il est possible que la plaie soit bleutée durant quelques jours;
  • Il est également possible de remarquer la présence d'une ligne jaunâtre sur la plaie; cela fait partie du processus de guérison;
  • À moins d'avis contraire du médecin, il faut faire tremper la plaie dans un bain à l'eau claire, deux fois par jour pendant 20 minutes durant quatre à cinq jours. Ceci aide à faire ramollir les points de suture;
  • Pour enlever le pansement, s'il n'est pas déjà tombé, il est conseillé de prendre un bain à l'eau claire pendant environ quinze minutes;
  • Pour l’enfant, enlever le pansement à la première miction puis mettre de la gelée de pétrole (Vaseline®). Faire des bains de siège (5 à 10 minutes) matin et soir (eau tiède et savon doux). Le pénis va enfler pendant quelques jours puis il reviendra à la normale. Vous pourrez alors cesser les bains de siège et la gelée de pétrole ;
  • Des points fondants sont habituellement utilisés; ils se résorberont d'eux-mêmes ;
  • L'infirmière vous donnera des consignes spécifiques pour les soins d'hygiène. De façon générale, il est recommandé de prendre un bain au lieu d'une douche. Les soins d'hygiène sont très importants et favorisent la guérison de la plaie.

Soulagement de la douleur

  • Pour aider à soulager la douleur, il est conseillé d'appliquer un sac de glace ou un sac de petits pois congelés entouré d'une serviette durant un maximum de 20 minutes, toutes les heures ou selon le confort. Il faut toutefois faire attention aux engelures;
  • Le port d'un sous-vêtement ajusté, jour et nuit, durant quelques jours, aide au confort.

Surveillance particulière


En plus des complications possibles après toute chirurgie, vous devez surveiller plus particulièrement :
  • La présence de rougeur, d'enflure ou d'écoulements au niveau de la plaie ou du pénis;
  • La présence de fièvre, c'est-à-dire lorsque la température buccale est au-delà de 38 °C ou la température rectale, au-delà de 38,5 °C, et persiste plus de 48 heures.
Si vous observez de tels signes, vous devez aviser rapidement l'infirmière de l'hôpital ou de la clinique où l'intervention a eu lieu. Celle-ci vous donnera quelques directives ou contactera, au besoin, le chirurgien. Vous pouvez également appeler l'infirmière d'Info-Santé en composant le 8-1-1.
Si vous êtes inquiet et l’état de votre enfant ne s'améliore pas, rendez-vous à l'urgence la plus près de chez vous ou contactez le 9-1-1.

autres liens utile sur la circoncision
www.cps.ca/soinsdenosenfants/Grossesse&bebes/Circoncision.htm 


www.yoopa.ca/sante/article/pour-ou-contre-la-circoncision

http://www.guidesante.gouv.qc.ca/fr/fiche/7302-02.shtml

Décollement placentaire

Décollement placentaire : de quoi s’agit-il ?

Le placenta est l’organe chargé des échanges entre la mère et l’embryon/fœtus. Ce placenta peut se décoller partiellement de l’utérus, entraînant l’accumulation de sang (on parle d’hématome) entre le placenta et l’utérus. Ce décollement placentaire ou hématome rétroplacentaire (HRP) peut provoquer un accouchement prématuré ou la mort du fœtus. Le décollement placentaire ou hématome rétroplacentaire correspond donc au décollement prématuré d’un placenta normalement inséré (DPPNI).

Quels sont les risques et les enjeux sanitaires du décollement placentaire ?

Le décollement placentaire est une complication rare de la grossesse : les formes graves touchent cinq grossesses pour 1 000 alors que les formes mineures touchent une grossesse sur 100. Dans les formes graves, la mortalité fœtale est de 30 à 60 %.
Des facteurs de risque sont retrouvés, comme l’hypertension artérielle dite gravidique, c’est-à-dire une augmentation de la pression artérielle pendant la grossesse (40 à 50 % des décollements placentaires), les traumatismes pendant la grossesse (traumatisme abdominal lors d’un accident de circulation, chute…) ou encore le tabagisme ou un terme dépassé.

Quels sont les mécanismes du décollement placentaire ?

Le décollement du placenta se produit trop tôt avant la naissance et survient donc lors de la grossesse ou pendant le travail. Le placenta est normalement inséré, contrairement au placenta prævia. Le décollement entraîne des saignements et la formation d’un hématome. Les conséquences concernent tant le fœtus (perturbation des échanges fœtomaternels) que la mère (hémorragie, troubles de la coagulation)
Comment se manifeste le décollement placentaire ?

Le décollement placentaire survient généralement en fin de grossesse (dernier trimestre) et provoque une douleur abdominale brutale, « en coup de poignard », localisée au niveau de l’utérus. Contrairement aux contractions utérines douloureuses, cette douleur est permanente.

Parfois, les symptômes sont proches d’une menace d’accouchement prématuré avec des contractions très douloureuses.
L’hémorragie génitale est le second signe avec une abondance variable ; classiquement, il s’agit de sang noirâtre.
Nausées, vomissements, poussées hypertensives sont également possibles.

Avec quoi ne faut-il pas confondre ?

Plusieurs causes sont à évoquer devant un saignement au cours du troisième trimestre de la grossesse. Le placenta prævia (placenta inséré trop bas) provoque une hémorragie de sang rouge vif, sans douleur. Les hémorragies peuvent aussi être d’origine locale (col utérin).
La douleur peut également témoigner de causes diverses : coliques néphrétiques, pancréatite aiguë mais aussi appendicite aiguë.

Y a-t-il une prévention possible au décollement placentaire ?

Il existe un traitement préventif des récidives chez les femmes ayant un antécédent de décollement placentaire.
Sinon, le suivi régulier (échographie, tension artérielle, bandelette urinaire…) permet de détecter rapidement un décollement.
Tout traumatisme abdominal est bien sûr à bannir.

Décollement placentaire : à quel moment consulter ?

Toute hémorragie du troisième trimestre ou douleur abdominale importante et inhabituelle doit motiver une consultation en urgence en milieu obstétrical. Une prise en charge précoce et adaptée du décollement placentaire permet le plus souvent d’atteindre la fin de la grossesse sans complication.

Que fait le médecin ?

Le médecin confirme par l’examen clinique la suspicion d’hématome rétroplacentaire ou décollement du placenta. L’utérus est contracté à la palpation abdominale, avec une hauteur utérine augmentée.

Si un toucher vaginal est réalisé, il retrouve un segment inférieur de l’utérus dur et tendu, avec un col modifié (début du travail).
Des signes de choc hémorragiques sont à rechercher (pâleur, accélération du pouls de la mère…).
L’échographie montre l’hématome et en apprécie le volume approximatif ; elle élimine le diagnostic de placenta prævia et juge de la vitalité du fœtus.

Des prises de sang vont permettre de vérifier la coagulation, la perte sanguine et autres anomalies.
Le traitement est à la fois réanimatoire pour la mère (compensation des pertes de sang, baisse de la tension artérielle si nécessaire) et obstétrical. Une césarienne pratiquée sous anesthésie générale s’impose rapidement si le fœtus est vivant et présente des signes de souffrance. L’accouchement par voie basse est parfois proposé. Après l’accouchement, la révision utérine est systématique et contrôle l’absence de résidus de placentas.

Comment préparer ma prochaine consultation ?


Compte tenu de la gravité potentielle du décollement placentaire, il est indispensable de suivre à la lettre les recommandations, en particulier le repos strict. Signalez toute douleur, tout saignement même minime ou autre symptôme



http://www.santepratique.fr/decollement-placentaire.php 

Se donner un maximum de chances pour avoir un enfant

Se donner un maximum de chances pour avoir un enfant


Un couple peut se donner le maximum de chances pour concevoir un enfant afin d'éviter trop de difficultés.
Les différentes mesures et les "petits trucs" que nous vous proposons sont pour la plupart d'entre elles, des mesures évidentes de bon sens, parfois trop souvent oubliées.

Déterminer la meilleure période pour concevoir un bébé


20 % des couples éprouvent des difficultés car ils connaissent mal les bonnes périodes pour avoir des rapports sexuels féconds.
  • Le 14ème jour du cycle, sur un cycle régulier de 28 jours, demeure la période la plus fertile
  • Le premier jour du cycle correspond au 1er jour des règles
  • 4 jours avant et 4 jours après le 14ème jour du cycle, sont des jours propices à la fécondation
  • La meilleure période s'étale environ entre le 10ème et le 17ème du cycle


Si la durée du cycle est supérieur a 35jours ou inférieure à 21 jours, ou si le cycle menstruel a tendance a être irrégulier, les résultats de ce calcul risquent de ne pas être tout a fait les mêmes.

Un kit d'ovulation peut aider à déterminer la période propice

  • Ce kit est un test urinaire s'effectuant le matin avec les premières urines. Il permet de détecter l'apparition du pic de l'hormone lutéine, LH précédent l'ovulation d'une ou deux journées
  • Le taux de cette hormone présent en faible quantité pendant le cycle augmente brusquement juste avant l'ovulation causant l'expulsion par l'ovaire d'un ovule
  • Les tests d'ovulation détectent ainsi une augmentation du taux d'hormones LH dans les urines 24 à 48 heures avant l'ovulation
  • Pour effectuer ce test, il faut tremper une bandelette dans l'urine puis analyser la couleur obtenue : une bande très colorée signale la période la plus propice

Eviter le tabac


La première des recommandations concerne le tabagisme des parents et bien sûr de la future maman.

Répercussions du tabac sur la grossesse


Le tabac diminue la fertilité en diminuant le taux d'oestrogènes, hormones nécessaires au bon déroulement de la fécondation.
  • Le risque de faire une fausse couche spontanée est multiplié en moyenne par 3 chez les fumeuses et encore plus important chez celles qui fument plus d'un paquet par jour
  • Le tabagisme est la première cause d'accouchement prématuré
  • Le risque d'avortement spontané est multiplié par 2
  • Le risque de faire une grossesse extra-utérine est multiplié par 2
  • La nicotine passe au travers du placenta et est absorbée par le foetus, ce qu'on appelle le tabagisme passif in utéro

  • Le monoxyde de carbone provenant de la fumée des cigarettes passe dans le sang du foetus et peut priver partiellement le foetus d'oxygène. On peut ainsi observer :
    • Une hypotrophie, diminution de poids du bébé, à la naissance d'environ 200 grammes au minimum
    • Une diminution de la taille et du périmètre crânien sont observés
    • Un risque de donner naissance à un enfant pesant moins de 2,5 kg deux fois plus élevé chez les fumeuses
    • Un faible poids à la naissance expose le nouveau né à des complications et d'une augmentation du taux de mortalité natale et périnatale.

Répercussions du tabac chez l'homme


Le tabac est une des causes majeures d'infertilité masculine.

Eviter l'alcool


Consommer de l'alcool diminue la fertilité des femmes et des hommes.

Deux verres d'alcool suffisent pour provoquer des lésions neurologiques chez le foetus, ce que les spécialistes appellent le syndrome d'alcoolisation foetale : le bébé peut avoir un retard de croissance, une déformation du visage, un retard mental...

Eviter toute boisson contenant de la caféine


La consommation quotidienne de deux tasses de café pendant la grossesse pourrait augmenter le risque de fausse couche, d'après une étude américaine publiée dans la revue American Journal of Obstetrics and Gynecology. Ces travaux sont les premiers à démontrer qu'une faible quantité de caféine durant les premiers mois de grossesse peut entrainer une fausse couche, alors qu'un débat divise les chercheurs à ce sujet.

Selon les auteurs de l'étude, pour prendre un minimum de risques, les futures mères devraient éviter toute boisson contenant de la caféine durant les cinq premiers mois de grossesse. L'étude a porté sur 1.000 femmes, et révèle que les femmes qui consomment 200 grammes ou plus de caféine (deux tasses de café ou 5 cannettes de soda caféiné) auraient un risque deux fois plus élevé de perdre leur bébé que les femmes qui n'en boivent pas du tout.( Sources Relax News Janvier 2008)

Surveiller le poids et manger équilibré



Le poids constitue un élément important qu'il faut prendre en compte lorsqu'on désire avoir un enfant.
  • Une maigreur trop importante prédispose à l'infertilité. La reprise du poids peut parfois suffire pour permettre l'arrivée d'un bébé
  • Un excès de poids perturbe le cycle et diminue les possibilités d'avoir un enfant
  • D'autre part, l'association grossesse et obésité peut provoquer du diabète, de l'hypertension ... et un risque de césarienne

Le régime alimentaire conseillé pour diminuer les risques d'infertilité et augmenter ses chances de tomber enceinte


Selon une étude parue en Novembre 2007 dans la revue « Obstétrics and Gynécology », effectuée auprès de plus de 17 000 femmes, un régime alimentaire particulier associé à un contrôle de son poids et à une activité physique régulière, pourraient permettre de tomber plus facilement enceinte en diminuant les troubles de l'ovulation, mise en cause dans près du tiers dans causes d'infertilité.
  • Consommer des aliments comprenant des fibres : pain complet, pâtes, riz, fruits, légumes...
  • Augmenter les protéines végétales : petits pois, lentilles, soja, amande.
  • Manger moins de protéines animales (viande, oeufs...)
  • Consommer moins d'acide gras trans, retrouvés dans les produits industriels (pâtisseries...)
  • Consommer plus de produits laitiers entiers et diminuer les produits laitiers écrémés : la consommation de plusieurs portions de produits allégés chaque semaine augmenterait les risques de troubles de l'ovulation, et par conséquence les risques d'infertilité.
  • Diminuer le sucre
  • Préférer les glucides complets (pâtes, riz...)
  • Consommer des aliments contenant du fer : poissons, sardines, thon, hareng, haricots blancs, lentilles, pois chiches
  • Consommer des aliments contenant des vitamines, comme par exemple
    • Les fruits et jus de fruits (VIT C)
    • Les épinards, cresson, pissenlit, mâche, noix (VIT B9)

Pratiquer une activité physique régulière



Faire l'amour régulièrement


Faire l'amour souvent multiplie les chances de réussite.
Il est arrive également que les rapports sexuels soient difficiles en raison par exemple d'une baisse de désir ou d'un trouble de l'érection.

Si vous faites l'amour:
  • Une fois par semaine : les chances de réussite sont de l'ordre 16,7 %
  • Deux fois par semaine : elles sont de 32 %
  • Trois fois par semaine : elles augmentent à 46 %
  • Plus de quatre fois par semaine : elles atteignent 83 %


Il arrive, certes très exceptionnellement que des médecins découvrent une cause inattendue d'une stérilité après avoir pratiqué de nombreux examens.


Certains couples n'ont pas de « réels rapports sexuels » ou n'en n'ont pas du tout. L'histoire tout à fait véridique de ce couple « stérile » qui n'arrivait pas à avoir un enfant est étrange et bien entendu exceptionnelle : un médecin comprit par hasard en constatant une infection au niveau du nombril de sa patiente, pourquoi elle ne pouvait concevoir d'enfant : ce couple faisait l'amour par le nombril.

Apprendre à gérer son stress


Le stress est un facteur négatif qui peut altérer les organes sexuels et les cellules impliquées dans la reproduction.

Plusieurs études ont révélé qu'un état d'anxiété diminue les chances d'avoir un enfant en provoquant une diminution, voire une absence d'ovulation lors des périodes de très grandes tensions et d'angoisses.


Etre détendue, se relaxer, prendre confiance en soi, prendre du temps pour rêvasser, lire, aller au cinéma, faire du sport ... sont les éléments fondamentaux pour se donner le maximum de chances de réussite d'avoir un enfant
La consultation d'un « psy » peut apporter une aide à toutes celles et tous ceux qui vivent dans un stress permanent, pouvant gêner la fertilité, ne sachant pas comment se détendre, et comment lutter efficacement contre l'état d'anxiété chronique, générateur de difficultés pour concevoir un enfant

Arrêter la contraception


C'est une attitude de bon sens qui peut paraître évidente, mais qui est parfois oubliée ...

Apprendre la patience


Réussir à concevoir un enfant prend parfois un peu de temps et nécessite d'accepter d'avoir un peu de patience.
Mais depuis plusieurs années, les couples, mêmes jeunes, veulent avoir un enfant très rapidement.
Notre mode de vie où tout doit être efficace et le plus rapide possible pousse ainsi chaque année des femmes et des hommes à se lancer de bilans et des traitements forts couteux et parfois inutiles, alors qu'un peu de temps et de patience suffiraient.
Rappelons que plus de 50 % des femmes qui ne réussissent pas à concevoir un enfant au cours de la première année réussissent à concevoir un enfant au cours de la seconde année.

Une femme de moins de 35 ans devrait consulter son gynécologue après dix ou douze mois de rapports sexuels non protégés n'ayant pas aboutit à une grossesse (sil n'y a pas d'anomalies décelables, infections, problèmes des trompes ...). Après l'âge de 35 ans, il est conseillé de consulter plus précocement, en général au bout de 6 à 8 mois.

Ne pas attendre trop tard pour décider d'avoir un enfant


Le désir tardif de grossesse constitue un problème de plus en plus souvent rencontré par les spécialistes de la stérilité.

Les femmes désirant privilégier leur vie professionnelle mettent « de côté » l'envie d'avoir un enfant. Puis elles se « réveillent vers la trentaine » et réalisent que le temps avance et que leurs chances de devenir mère risque de diminuer.

Repérer les anomalies qui peuvent se traiter

  • Des pertes blanches pouvant témoigner d'une infection vaginale
  • Des cycles irréguliers
  • Des règles ou des rapports sexuels douloureux pouvant témoigner d'une endométriose
  • Un sur-poids important
  • Une maigreur excessive
  • Une intervention abdominale qui aurait provoqué une altération de la perméabilité des bronches
  • Etre la fille d'une maman qui a prit du distilbène, hormone de synthèse, prescrite aux femmes dans les années 60- 70 pour prévenir les fausses couches. Cette hormone a provoqué des malformations de l'appareil génital chez leurs descendants

Accepter de consulter un médecin pour en parler


Certains couples se précipitent rapidement et consultent au bout de quelques mois de rapports sexuels réguliers sans contraception n'ayant pas aboutit à une grossesse.





http://sante-medecine.commentcamarche.net/contents/sterilite/03_se-donner-un-maximum-de-chances-pour-avoir-un-enfant.php3 

Don de sang de cordon ombilical

Sauvez une vie… en donnant la vie!

Le sang provenant du cordon ombilical peut être recueilli après la naissance de votre enfant, puis donné à la Banque publique de sang de cordon pour aider quelqu'un qui souffre d'une maladie grave.

Héma-Québec gère la seule banque publique de sang de cordon au Québec. Il s’agit de la deuxième banque publique de ce type au Canada, et il existe environ 40 banques publiques de sang de cordon à l’échelle mondiale.

Notre Banque publique de sang de cordon vise à faire des cellules souches issues de sang de cordon ombilical une ressource collective et à fournir un approvisionnement de qualité optimale correspondant aux besoins des malades en attente d’une greffe de ces cellules.

La Banque publique de sang de cordon donne accès à une source complémentaire de cellules souches autre que la moelle osseuse et le sang périphérique, et fait partie intégrante du Registre de donneurs de cellules souches que nous gérons.
Le don de sang de cordon est prélevé aux hôpitaux partenaires d’Héma-Québec sur autorisation des mères qui se sont inscrites à la Banque. Le sang de cordon est prélevé après la naissance de l’enfant, du cordon ombilical sectionné. Ce prélèvement, moins invasif qu'un don de cellules souches par moelle osseuse, est sans danger tant pour la mère que pour l’enfant. Si le sang de cordon n’est pas prélevé, il est jeté comme un déchet biomédical, au même titre que le placenta.

Le sang prélevé est ensuite traité et testé dans nos laboratoires où l’on s’assure de son innocuité et de sa qualité. Si le don de sang de cordon répond parfaitement aux normes, nous le congelons, et il devient disponible pour un candidat à une greffe de cellules souches. Le sang de cordon a une durée de vie d’au moins dix ans sous congélation.

Les dons de sang de cordon qui ne se qualifient pas pour la Banque, sont conservés au CHU mère-enfant Sainte-Justine, à la banque clinico-recherche de sang de cordon du CHU Royal Victoria et au centre de recherce du CHU mère- enfant du CHUQ pour fins de recherche, si les mères concernées y consenten



http://www.hema-quebec.qc.ca/donner/cellules-souches/don-de-sang-de-cordon-ombilical/index.fr.html

plan de naissance

Plan de naissance


Le plan de naissance est un document qui dit à votre fournisseur de
soins de santé et au personnel de l’hôpital :
  • le genre d’accouchement que vous désirez;
  • les soins que vous souhaitez que votre enfant reçoive après sa
    naissance.

Comment écrire un plan de naissance

Le mieux, c’est qu’il soit simple et court. Il ne devrait pas avoir plus d’une page. Essayez d’être réaliste et tenez compte du fait que vous allez partager votre expérience de l’accouchement avec l’équipe de soins de santé, votre conjoint, le bébé et votre famille. Le plan sera plus efficace si vous écrivez ce que vous voulez et ce que vous préféreriez si les choses ne se passent pas comme prévu. Par exemple, vous pourriez écrire : « Je préfère ne pas avoir d’injection intraveineuse pendant le travail. Par contre, si le personnel juge que j’en ai besoin pour une raison médicale claire, alors j’accepte qu’il m’en donne, mais seulement si et au moment où cela devient nécessaire.»

À quel moment écrire le plan de naissance

La plupart des femmes rédigent un plan de naissance après en avoir discuté avec leur fournisseur de soins de santé et s’être renseignées sur
les pratiques courantes et les soins offerts par l’hôpital. C’est préférable
aussi d’en discuter avec le conjoint et les membres de la famille lorsqu’ils participent à l’accouchement de quelque façon. Toutefois, il s’agit de votre corps et votre famille doit comprendre que vous êtes seule à pouvoir prendre certaines décisions plus personnelles (lorsqu’il s’agit, par exemple, de soulager la douleur).

Points fréquemment inclus dans un plan de naissance

Nous avons fait une liste des points les plus communément mentionnés
par les femmes dans leur plan de naissance. Vous n’êtes pas obligée de
tous les inclure dans votre propre plan. Vous pouvez laisser tomber les
points qui n’ont pas trop d’importance pour vous. Par contre, si vous tenez à un point qui n’a pas été mentionné, n’hésitez pas à l’inclure dans votre plan

L’accompagnant(e)
Les études démontrent que l’expérience de l’accouchement d’une femme
est plus positive lorsqu’elle a le soutien continu d’une personne qui s’occupe d’elle (un(e) accompagnant(e) formé(e)). L’hôpital vous assignera
une professionnelle (infirmière d’obstétrique) qui deviendra votre soutien
pendant le travail, l’accouchement et après la naissance du bébé.



Les lavements
Aujourd’hui, les fournisseurs de soins de santé ne donnent habituellement pas de lavements aux femmes en travail. Un lavement est un liquide qu’on met dans le rectum pour vider l’intestin. Un certain nombre de femmes trouvent qu’un lavement soulage la pression exercée sur le gros intestin, ce qui est très utile si elles étaient constipées avant le travail.

Le rasage de la région pubienne
La plupart des hôpitaux ne rasent plus la région pubienne des femmes
en travail.

Les lignes intraveineuses
Dans la plupart des hôpitaux, on n’installe pas de ligne intraveineuse
(une aiguille qui est insérée dans une veine et reliée à un tube par lequel on injecte des liquides dans le corps), à moins que votre grossesse soit considérée à risque ou qu’il y ait une raison médicale de le faire. Parfois, une ligne intraveineuse est la meilleure façon de vous donner des médicaments, comme des antibiotiques ou des médicaments pour déclencher le travail. Certaines femmes bénéficient des liquides supplémentaires qu’elles peuvent recevoir par voie intraveineuse. Cela
peut aider à prévenir la déshydratation pendant le travail. Si vous voulez
une anesthésie épidurale, on devra vous la donner par voie intraveineuse. Parlez à votre fournisseur de soins de santé pour obtenir d’autres renseignements ou pour décider si vous allez utiliser une ligne intraveineuse.


Les prises de sang
Lorsque la grossesse est normale et à faible risque, on ne fait habituellement pas de prise de sang au moment de votre arrivée dans la
salle de travail. Parfois, il faut faire des analyses (par exemple, du taux
de sucre dans le sang si vous êtes diabétique) pour s’assurer que tout
va bien.

Le travail provoqué
Si le travail n’a pas commencé à la fin de la 41e semaine de grossesse,
ou si vous avez d’autres problèmes médicaux, votre fournisseur de soins de santé pourrait suggérer de provoquer le travail (faire en sorte qu’il commence en utilisant des moyens médicaux). On ne doit jamais
provoquer le travail sans une bonne raison.


L’accélération du travail
Si votre travail progresse trop lentement, votre fournisseur de soins
de santé peut suggérer de rompre les membranes ou de vous injecter
de l’oxytocine par intraveineuse. L’oxytocine est une hormone qui est
presque identique à l’hormone naturelle qui déclenche les contractions.
Elle a pour effet de rendre les contractions plus fortes ou plus régulières.


La surveillance du foetus.
On a maintenant la preuve qu’au cours d’un travail normal, il est préférable de vérifier l’état du foetus à intervalles réguliers, mais sans limiter vos mouvements. Si vous avez des besoins spéciaux, on devra peut-être surveiller l’état du bébé en utilisant des moniteurs de surveillance continue, mais cela se fait seulement si c’est nécessaire.



Le mouvement pendant le travail
De nos jours, dans la plupart des hôpitaux, on encourage les mères à se
promener librement pendant les premières phases du travail. Des études
ont prouvé qu’un exercice léger de ce genre aide à accélérer le travail.

Manger et boire pendant le travail
Au tout début du travail, vous pouvez prendre de la nourriture et des
boissons en petites quantités pour ne pas vous déshydrater et pour
conserver vos forces. Toutefois, la plupart des femmes n’ont pas envie
de manger lorsqu’elles sont en période de travail actif. Vous pouvez
quand même boire de petites quantités de liquide clair. Dans certaines
situations à risque élévé, il se peut qu’on ne vous permette pas de boire
ou de manger quoi que ce soit.

Le soulagement de la douleur
Il y a plusieurs moyens différents de vous aider à supporter la douleur
du travail et de l’accouchement. Ils varient des respirations particulières
jusqu’à l’anesthésie épidurale. Quand on arrive à maîtriser la douleur
chez la mère, celle-ci peut participer plus activement à l’accouchement.
C’est bien de choisir l’accouchement naturel (sans médicament contre
la douleur), mais vous pouvez aussi changer d’avis si vous n’arrivez plus
à endurer la douleur.


Les poussées d’expulsion
Vers la fin du travail actif, vous ressentirez fortement le besoin de
pousser pour faire sortir votre bébé. Le corps veut naturellement faire quelques courts efforts d’expulsion pendant chaque contraction. N’oubliez pas d’inspirer et d’expirer entre chaque poussée. On a prouvé que c’est avec cette méthode que le bébé reçoit le plus d’oxygène. Dans certains hôpitaux, le personnel peut vous demander de pousser d’une façon différente. On vous encouragera peut-être à prendre une grande respiration et à la garder pendant que vous faites un effort d’expulsion prolongé se terminant par une grande inspiration. On a prouvé que cette méthode peut accélérer l’accouchement, mais qu’elle peut aussi diminuer, à la longue, l’oxygène que le bébé reçoit.

Parfois, le col n’est pas tout à fait prêt à laisser passer le bébé. On
pourrait alors vous dire de ne pas pousser. Dans ce cas, on vous dira
ce que vous devez faire pour ne pas pousser (replier les genoux vers la
poitrine ou respirer d’une façon particulière).

Les positions d’accouchement
Les positions assise ou semi-assise sont les meilleures pour accoucher.
Ces positions semblent réduire le temps nécessaire pour expulser le
bébé. La position étendue sur le côté est aussi une position naturelle
d’accouchement qui présente de nombreux avantages. La position
accroupie a l’avantage d’améliorer l’angle du bassin, de sorte que le
bébé a plus d’espace pour sortir. De plus, on utilise ainsi la force de
gravité pour permettre au bébé de glisser et de sortir plus rapidement.
Vous n’avez pas à vous inquiéter qu’on vous attache les jambes aux
étriers. De nos jours, cela ne se fait plus dans les hôpitaux.


L’épisiotomie
Rien ne prouve qu’il y a des avantages à faire une épisiotomie à toutes
les femmes (faire une incision pour élargir l’ouverture du vagin). En fait,
il y a plus d’avantages à NE PAS en faire :
  • la femme a moins mal après l’accouchement;
  • son fonctionnement sexuel est meilleur par la suite;
  • il y a moins de relâchement des muscles pelviens.
Une épisiotomie est parfois quand même nécessaire pour réduire la pression ou accélérer la naissance si le bébé est en souffrance.


La ligature du cordon ombilical
Attendre au moins deux minutes après la naissance du bébé pour couper
le cordon ombilical peut améliorer l’approvisionnement en sang de votre
bébé. Ceci peut être avantageux, surtout pour les bébés prématurés.
On peut prendre des arrangements pour que le père du bébé coupe le
cordon, s’il le désire.

Le contact peau contre peau
Des études ont démontré que les câlins et les contacts peau contre peau
immédiatement après la naissance sont importants pour que votre bébé
s’ajuste à la vie à l’extérieur de l’utérus et pour faciliter l’allaitement. C’est ce qu’on appelle la méthode kangourou.


Les croyances culturelles et religieuses
Sentez-vous bien à l’aise d’indiquer vos besoins dans ce domaine. Vous
avez peut-être des coutumes, des croyances et certaines choses que
vous voulez pour vous-même, le bébé et votre famille.

La césarienne
Si une césarienne est prévue, vous voudrez sans doute indiquer quelle méthode d’anesthésie vous préférez et si vous désirez que votre conjoint assiste à l’intervention. Si vous aviez besoin d’un accouchement d’urgence, quels seraient vos choix? Indiquez-les dans votre plan de naissance.

Le début de l’allaitement
Selon les recherches, le mieux est de commencer à allaiter dans les 30 à
60 minutes suivant l’accouchement, alors que le bébé est le plus éveillé.
C’est le meilleur moment pour commencer à créer des liens et avoir des contacts peau contre peau avec votre nouveau-né. Vous pouvez demander qu’on place le bébé sur votre ventre tout de suite après la naissance pour que vous ayez tous deux un bon départ. Ce contact peau contre peau améliore les chances que l’allaitement se déroule bien.Beaucoup de bébés savent d’instinct comment se nourrir au sein lorsque leur peau est en contact avec celle de leur mère.

L’horaire d’allaitement
Selon les études, il est préférable de nourrir le bébé dès qu’il a faim plutôt
que de lui imposer un horaire. C’est ce qu’on appelle l’allaitement sur
demande. En observant votre bébé, vous allez apprendre à reconnaître
les signes de la faim, comme sucer son poing, tourner la tête pour
trouver le sein ou pleurer. Les bébés doivent se nourrir au moins huit
fois par période de 24 heures. Vous devrez peut-être réveiller votre bébé
pour l’allaiter s’il est trop endormi pour vouloir téter.

 






http://www.sogc.org/health/pregnancy-birth-plan_f.asp

15 a 19 semaines (douleurs et malaise)


Pour certaines mamans, notamment celles qui ont déjà eu des enfants, bébé commence à se faire sentir : là, il a bougé ! Ce sont ses pieds que je sens là dans le bas du ventre ?

A la fin de ce mois (15 à 19 semaines après le début de vos dernières règles), votre utérus atteint le niveau du nombril : vous le sentez en vous palpant le ventre.

Autour de vous, on commence à remarquer que vous êtes enceinte…

Ce qui se passe en vous

L’utérus grossit et cela peut parfois vous donner des douleurs, des étirements, des sensations assez aiguës de chaque côté du bas ventre : ce sont les douleurs ligamentaires. L’utérus est un gros muscle attaché aux os du bassin par des ligaments. Au cours de sa croissance, ces ligaments sont mis en tension et deviennent douloureux. Ces douleurs prédominent à l’aine (des deux côtés) et sont fréquentes au cours des 4ème et 5ème mois, elles peuvent survenir brusquement, à la marche ou au changement de position.

Cette croissance entraîne une pression de plus en plus nette sur votre vessie et vous avez besoin d’aller uriner plus souvent que d’habitude. Ce phénomène est normal, il ne doit pas vous conduire à moins boire.

Vos intestins vont également devoir laisser de la place à cet utérus grandissant et se loger… où ils pourront !

De petits troubles du transit peuvent apparaître, notamment une constipation. Parfois apparaissent également des sensations de brûlure au milieu du thorax. Il s’agit de remontées de liquide gastrique au niveau de l’oesophage : elles sont dues à l’augmentation de la pression dans votre abdomen, liée à la croissance de l’utérus.

Vous pouvez voir apparaître sur votre peau un certain nombre de changements, de taches brunes, en particulier sur le visage et le cou. Il s’agit du masque de grossesse, qui disparaîtra ou s’atténuera très nettement après l’accouchement.

Votre activité est encore normale.

La libido est souvent plus forte au cours du second trimestre, et la sexualité plus riche pendant cette période.


http://www.doctissimo.fr/html/sante/femmes/sa_2394_grossesse_mois4.htm

Combien d'heures de sommeil un bébé a-t-il besoin?

un bébé dort beaucoup au cours des premiers mois de sa vie.
Ses moments de sommeil sont supérieurs à ceux où il est éveillé puis le sommeil est de plus en plus court alors que les moments où il reste éveillés sont de plus en plus longs.


A la naissance


18 à 20 heures environ

De 1 à 3 mois


18 à 19 heures

De 4 à 5 mois


16 à 17 heures : période pendant laquelle les horaires de sommeil deviennent un peu plus stables.

De 6 à 8 mois


15 à 16 heures

De 9 à 12 mois


14 à 15 heures

Les siestes au cours de la journée

  • De la naissance à 6 mois : 3 siestes sont souvent nécessaires :une en fin de matinée et deux dans l'après midi
  • De 9 mois à 1 an : la sieste de la fin d'après midi n'est, le plus souvent, plus nécessaire

samedi 20 novembre 2010

7 trucs pour faciliter la routine du matin

7 trucs pour faciliter la routine du matin

Pas faciles, nos petits matins! Entre notre ado qui monopolise la salle de bains, le cadet qui refuse de déjeuner, les «je ne sais pas quoi mettre» et les lunchs, on est toujours à la course. Voici les meilleurs trucs de mamans pour gagner du temps et commencer la journée du bon pied.

Routine matinale: petits-déjeuners pressés
1. «La veille, je mets sur le comptoir de la cuisine tout ce qu'il faut pour le petit-déjeuner: couverts, ustensiles, boîtes de céréales, noix, canneberges séchées, etc.» Myriam, maman de Mathis, 4 ans, de Nathan, 2 ans, et de Chloé, 1 an

2. «Je programme la cafetière la veille. Au réveil, le café est prêt et embaume la maison. Le bonheur!» Isabelle L.
 
3. «Ma fille a commencé à se préparer son petit-déjeuner toute seule. Elle est capable de se servir des céréales et de faire griller des rôties.» Josée L., maman de Maude, 8 ans, et de Louis-Philippe, 6 ans 

4. «J'assois bébé dans sa chaise haute et je lui donne des céréales sèches et des petits jouets. Ça l'occupe pendant que je prépare son petit-déjeuner et celui de son frère.» Katerine 

5. «Mon fils de 3 ans n'a jamais faim le matin. Alors, j'ai acheté des couverts à l'effigie de personnages de dessins animés. Depuis, la nourriture lui apparaît plus appétissante!» Emmanuelle
 
6. «Deux fois par semaine, je fais cuire des oeufs durs pendant que je prépare le souper. Je les mets ensuite au frigo. Le matin, il y a des oeufs tout prêts qu'on peut manger entiers ou écrasés avec un peu de mayonnaise.» Manon, maman de Malika, 17 ans, et de Philippe, 13 ans 

7. «J'ai toujours sous la main des aliments dépanneurs tels que muffins, barres tendres et petits jus, au cas où les filles n'auraient pas le temps de manger avant de partir.» Suzie

http://www.coupdepouce.com/vie-de-famille/enfant/36-trucs-pour-faciliter-la-routine-du-matin/a/32929 

constipation chez le nouveau-né

Il est déconseillé d'utiliser des laxatifs chez le nouveau-né. En particulier des laxatifs locaux comme les suppositoires à base de glycérine. Cette substance est irritante à long terme et peut entraîner des rectites sérieuses. Vous devez consulter le médecin de votre enfant pour des conseils diététiques personnalisés. Soit utiliser un autre lait, soit utiliser des eaux minérales particulières pour l'eau des biberons, soit des adjuvants alimentaires. Il existe certainement une solution adaptée, ne tardez pas le phénomène pourrait devenir chronique.

vêtements d'allaitement

je me suis dit que ca pourrais en interresser j'ai trouver ce site ce sont des pièces simple mais pratique !!

bon magasinage !

http://www.momzelle.com/fr/

Le portage traditionnel(un peu d'histoire !) et bienfaits du portage

Le portage traditionnel
Porter son enfant est un mode de vie qui tire ses origines d’un très lointain passé, quand survivre était un combat de tous les instants… Fragiles et sans défenses, les petits humains devaient être constamment sous surveillance afin de pallier à la perpétuelle menace des animaux féroces. Quand tout dépendait de la nature et du travail acharné, la liberté de mouvements qu’assurait le portage permettait aux parents de vaquer à leurs occupations tout en gardant un oeil sur leur progéniture. Occupés pratiquement toute la journée à chasser, tisser, cueillir, fabriquer, cette non-disponibilité parentale n’avait que très peu d’incidence sur l’établissement des liens et le développement serein du bébé car en étant porté, ses trois besoins de base s’avérait comblés : 


-Chaleur
-Nourriture au besoin
-Sécurité affective 

Au niveau de l’éveil et du développement, les bébés étaient très stimulés par le partage des activités, le mouvement continuel et la vision du monde à hauteur d’homme. Le portage représentait également la continuité de la grossesse et le respect vouée à l’importance de la dyade maman-enfant ou papa-enfant.

Au fil du temps, l’Homme est passé de primate porteur à nidicole, i.e qu’il se sépare de son petit (poussette, couchette…) tous comme le font les oiseaux qui laissent leurs petits dans le nid pour virevolter ça et là en comparaison avec les primates qui les portent partout en tout temps. 

Faits intéressants

Le petit humain naît inachevé; il aurait besoin de 9 à 12 mois supplémentaires de gestation, mais serait à ce moment humainement impossible à porter et à accoucher. Il naît donc totalement dépendant…

C’est en Afrique, peuple considéré comme primitif, que les enfants sont les plus précoces au niveau du développement; c’est dans ce continent qu’ils sont le plus portés, donc stimulés…

Autres peuples porteurs : Inuits, Chinois et autres peuples asiatiques, Amérindiens, Mexicains, peuples d’Amérique Centrale et d’Amérique du Sud, etc. Bref, pratiquement partout sauf dans nos civilisations supposément très avancées…
 


Bienfaits du portage traditionnel (écharpe, pagne ou rebozo

-Grande variabilité de positions 
 -Apprentissage aisé -Facilité d'entretien
-Confort des porteurs et par-dessus tout, confort de l'enfant 
-Coût dérisoire Bienfaits scientifiques du portage 

1. Les enfants portés crient moins que les autres. Ils n'ont pas besoin de pleurer, leurs besoins sont satisfaits rapidement car l’étroitesse du contact avec le parent facilite la compréhension des besoins. 

2. Le portage facilite l'attachement parents/enfant. Contact constant avec bébé, renforcement du sentiment de compétence et de confiance en soi des parents. 

3. Besoin de présence comblé (pour le bébé). Les mouvements, les sons familiers, l’odeur rassurent l’enfant qui ne réagit que lorsque ses repères ont disparu. (La preuve? Le bruit et l’agitation n’empêcheront pas un bébé porté de dormir à poings fermés…) 

4. Stimulation maximale du bébé. 4 sens sur 5 sont constamment stimulés : 
le toucher (contact avec le porteur),
la vue (les déplacements entraînent une variation du champ visuel),
l’odorat (stimulé encore une fois par les déplacements de même que par l’odeur du porteur) 
et finalement l’ouie (notamment par la conversation du porteur qui lui provient à proximité).
 

Physiologie du nouveau-né Dans le monde utérin, le bébé était courbé sur lui-même : -Sa colonne vertébrale n’a jamais été complètement étirée de sorte qu’à la naissance un des traumatismes vécus fut le déroulement complet de sa petite personne… (notamment effectué par le positionnement sur le dos) Porter son enfant contre soi et de manière traditionnelle avec un tissu souple permet au bébé de retrouver ses courbes rassurantes…

Le portage traditionnel à la verticale 
-Respecte l’assise du bébé et le positionnement naturel de ses jambes en « grenouille »;
-Respecte la courbure de sa colonne. 
Deux éléments impossibles à mettre en place avec un porte-bébé commercial où le corps du bébé est en extension (vertèbres tassées et jambes étirées). 

Bon portage! 










http://www.8emere-veille.qc.ca/rubrique/portage.pdf

purée pour bébé

Étape 1 - Préparation et cuisson
• Choisir préférablement des aliments frais ou congelés de bonne qualité, sans sel, sucre ou assaisonnement.
• Cuire idéalement les aliments à la vapeur ou dans très peu d’eau déjà bouillante pour maximiser la conservation
des vitamines.
• Bien laver et peler les légumes et les fruits frais avant la cuisson.
• Ne pas dégeler les légumes ou les fruits surgelés avant la cuisson.
• Utiliser la cuisson « humide » pour la volaille, la viande ou le poisson, c’est-à-dire en faisant saisir la
viande puis en poursuivant à couvert avec une certaine quantité de liquide.


Étape 2 - Mise en purée
• Réduire en purée les aliments légèrement refroidis à l’aide d’un mélangeur ou d’un robot culinaire.
• Ajuster la quantité de liquide pour obtenir la consistance désirée selon l’âge.
• Utiliser le plus souvent possible l’eau de cuisson pour la mise en purée. Elle contient plusieurs éléments nutritifs provenant des
aliments cuits. Cependant, ne pas utiliser l’eau de cuisson des légumes suivants :
− Carottes, betteraves, navets et épinards, car ils contiennent une plus grande quantité de nitrates qui peuvent, en
grande quantité, nuire à la santé de votre bébé durant la première année.
− Pour ajuster la texture, tenir compte que la décongélation des purées les rend plus liquides.
• Éviter de mélanger trop longtemps afin de minimiser les pertes nutritives.
• Veiller à la grosseur des morceaux et à la quantité d’aliments à réduire en purée :
− Pas plus de 250 ml (1 tasse) de volaille et de viande à la fois
− Pas plus de 375 à 500 ml (1 1/2 à 2 tasses) des autres aliments à la fois


Étape 3 - Refroidissement et congélation
• Verser la purée dans des contenants à cubes de glace.
• Recouvrir le contenant de cubes de glace d’une pellicule plastique
• Laisser refroidir la purée au réfrigérateur avant de la congeler.
• La placer dans la partie la plus froide c’est-à-dire au fond du congélateur. Compter 8 à 12 heures pour que la congélation se fasse.

Étape 4 - Mise en sac
• Transférer les cubes de purée congelés dans des petits sacs de polythène conçus pour la congélation, un par type d’aliment.
• Éliminer l’air du sac à l’aide d’une paille et bien attacher celui-ci.
• Identifier chaque sac à l’aide d’une étiquette qui précise le nom de l’aliment et la date d’expiration.
• Remettre immédiatement les sacs au congélateur.
• Respecter la période de congélation des aliments :
- Fruits et légumes : 6 à 8 mois
- Viandes : 10 semaines
- Purées contenant du lait : 4 à 6 semaines


Étape 5 - Réchauffage
• Réchauffer le nombre de cubes désirés au bain-marie.
• Ne pas dégeler les cubes avant le réchauffage.
• Utiliser un chaudron avec un fond d’eau chaude dans lequel un petit bol résistant à la chaleur (pyrex) peut être déposé.


Période d’âge          Aliments proposés

0-6 mois                Lait maternel / maternisé seulement


6-7 mois                Lait maternel / maternisé
                             Purée de légumes (Jaunes / Oranges en  1er puis, des légumes verts)


7-9 mois               Lait maternel / maternisé
                            Purée de légumes
                            Purée de fruits et jus
                            Viande en purée, poisson et volaille

9-12 mois            Lait maternel / maternisé

                           Purée de légumes
                           Purée de fruits et jus
                          Viande en purée, poisson et volaille
                          Grignotines, fruits pelés
                          Fromages et légumes cuits**


12 mois et +     Céréales de blé (à cause du gluten)


                Pas de céréales de blé avant 12 mois

                Pas d’œufs avant 12 mois

                Pas de miel* avant 12 mois




http://chiroenergie.wordpress.com/2010/01/04/horaire-dintegration-alimentaire-chez-lenfant
http://www.csssamn.ca/fileadmin/csss_amn/Soins_et_service/Services_enfants_parents_familles/Pdf/GuidePreparationPureesBebeRecettes.pdf

Quand bébé est malade :(

Rhumes. Vomissements.  Diarrhées. Personne n’apprécie ces moments déplaisants, surtout quand Bébé en est victime. Heureusement, ces manifestations sont le plus souvent causées par des virus bénins, qui disparaissent d’eux-mêmes au bout d’un certain temps. Mais en attendant, les soins que vous apporterez à votre enfant l’aideront à se sentir mieux. En cas de doutes ou d’inquiétudes, n’hésitez pas à consulter un médecin.

Le lait maternel: un bon remède

Grâce aux anticorps que contient le lait maternel, les nouveau-nés allaités sont moins sujets aux infections des systèmes respiratoire et digestif et, lorsqu’ils tombent malades, ils ont généralement des symptômes moins prononcés.
Si votre enfant est malade ou si vous avez le rhume ou la grippe, les anticorps que contient le lait maternel aidera Bébé à combattre les microbes. D’où l’importance de continuer à allaiter!

Le rhume

Lorsqu’un bébé est enrhumé, l’enflure  et la congestion de ses petites voies  respiratoires  l’empêchent  de respirer par le nez et peuvent perturber son sommeil. Ses yeux sont parfois gonflés, larmoyants  ou éteints. Il peut avoir moins d’énergie que d’habitude,  perdre  l’appétit  ou faire de la fièvre. Bref, il se sent comme vous lorsque vous avez un rhume : misérable.
On recommande de le faire boire plus qu’en temps normal. Si vous l’allaitez, donnez-lui le sein plus souvent. Si certains autres liquides font déjà partie de son alimentation (jus de pomme dilué ou tisane légère chez les enfants plus âgés), vous pouvez lui en offrir. Les nouveau-nés nourris à la preparation lactée aussi doivent consommer plus de liquide.
Le bébé qui a le nez bouché risque d’avoir de la difficulté à téter. Essayez de le tenir le plus droit possible quand il prend le sein et de lui donner les autres liquides à la cuillère ou au compte gouttes. Quelques gouttes d’eau salée dans chacune de ses narines, une quinzaine de minutes avant son repas, la sieste ou le coucher, l’aideront à mieux respirer. Installez un humidificateur à vapeur froide dans sa chambre. Pour faire évacuer le mucus, relevez la tête de son lit en glissant un coussin ou une serviette sous le matelas (et non directement sous la tête de l’enfant).
Puisque la suppression de la toux peut être nuisible, les médicaments antitussifs sont déconseillés. Si votre bébé tousse assez pour vous inquiéter, consultez votre médecin. « Et ne donnez aucun médicament décongestionnant à un enfant de moins d’un an », insiste le Dr William James, pédiatre d’Ottawa.

Quand consulter le médecin:

  • la respiration de votre bébé devient très rapide, bruyante ou sifflante;
  • la toux de votre bébé ressemble à un aboiement (faux croup);
  • votre bébé a le souffle court ou semble chercher son air (vous pouvez voir sa poitrine se creuser quand il inspire);
  • son teint est pâle ou marbré;
  • votre bébé est léthargique ou faible;
  • il refuse de boire;
  • il semble souffrir ou a l’air très malade.


Diarrhées et vomissements

Les diarrhées et les vomissements sont souvent les symptômes d’une infection du tube digestif (gastroentérite). Veillez à ce que votre bébé ne se déshydrate pas.
Dans les cas de véritables diarrhées, Bébé aura des selles fréquentes, liquides et « explosives », et semblera malade. Téléphonez alors au médecin.
Un enfant souffrant de diarrhée perd des liquides, des sels minéraux et des éléments nutritifs qui seraient normalement absorbés durant la digestion. C’est là l’aspect le plus inquiétant. Votre médecin vous recommandera peut-être de lui faire boire une solution réhydratante (Pedialyte ou Gastrolyte) vendue en pharmacie, que son organisme peut absorber rapidement. Les bébés allaités peuvent souvent s’en passer, du moment que leur mère les fait boire plus souvent.
Selon le Dr James, pour que l’enfant se rétablisse rapidement, il faut lui offrir souvent de petites quantités de liquide. Une hydratation continue permettra de remplacer au fur et à mesure les liquides évacués avec les selles et d’éviter de stresser inutilement les intestins fatigués du bébé. Chaque heure environ, on peut donc lui donner le sein ou encore une ou deux onces de préparation lactée à base de soja ou de solution réhydratante, même si Bébé régurgite souvent.

Quand consulter le médecin:

La déshydratation constitue le principal danger de la gastroentérite. Téléphonez sur-le-champ à votre médecin si vous observez l’un des signes suivants chez votre bébé:
  • il semble léthargique ou faible;
  • il mouille moins de six couches en 24 heures;
  • il pleure mais n’a pas de larmes (bébés de quatre semaines et plus);
  • sa bouche semble sèche;
  • sa fontanelle est affaissée. Toute déshydratation grave doit être soignée immédiatement. Emmenez votre bébé à l’hôpital s’il présente un des symptômes suivants :
  • ses yeux sont enfoncés dans les orbites;
  • sa peau est plissée;
  • il n’a pas uriné depuis six heures;
  • il est très agité ou somnolent;
  • il perd du poids. Téléphonez également si…
  • votre enfant semble souffrir ou a l’air très malade;
  • votre bébé refuse de boire;
  • les vomissements persistent plus de 12 heures;
  • vous trouvez du sang dans les vomissures de votre bébé;
  • vous trouvez du mucus ou du sang dans ses selles.

La fièvre

Un nouveau-né fiévreux doit être vu par un médecin. Après six mois toutefois, les bébés peuvent faire une assez forte fièvre, même s’ils souffrent d’un malaise bénin et passager. Paradoxalement, il se peut qu’un enfant très malade n’ait que peu ou pas de fièvre. « Les médecins soignent des enfants, pas des thermomètres, rappelle le Dr James. Observez attentivement le comportement du bébé plutôt que la température indiquée sur le thermomètre. »
Abaisser la fièvre ne soigne pas la maladie, mais permet au bébé de se sentir mieux. Votre médecin conseillera peut-être de l’acétaminophène liquide ou de l’ibuprofène. Ne donnez jamais d’ASA (acide acétylsalicylique) à votre bébé. Évitez les méthodes « physiques », comme plonger le bébé dans un bain froid ou l’éponger avec de l’eau fraîche, car elles peuvent causer des malaises et des frissons. Et surtout, ne frictionnez jamais un enfant avec de l’alcool, qui risque d’être absorbé par sa peau.

Prendre la température

La Société canadienne de pédiatrie conseille de prendre la température des enfants de moins de deux ans en plaçant le thermomètre sous leur aisselle. La température ainsi obtenue (appelée température axillaire) est généralement d’un demi à un degré inférieure à la température rectale. Les parents peuvent aussi utiliser un thermomètre rectal.
• Placez le thermomètre sous le bras du bébé, de manière à ce que le bulbe se trouve au centre de l’aisselle, puis retenez le bras du bébé contre son corps.
• La température axillaire normale est de 36,4 °C (97,7 °F), quoiqu’il peut y avoir une certaine fluctuation. Une température de plus de 37,5 °C (99,5 °F) indique une fièvre.
• Un nouveau-né fiévreux de moins de deux mois doit être vu par un médecin. Si votre bébé de moins de six mois fait de la fièvre depuis plus de six heures, téléphonez à votre médecin.



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