samedi 20 novembre 2010

le lait pour bébé

Vous avez décidé de ne pas allaiter Bébé. Sachez qu'entre 0 et 4 mois, le lait 1er âge est parfaitement adapté. Mais quand votre nourrisson est constipé, qu'il pleure ou qu'il devient trop glouton, que faut-il faire ? A chaque petite complication correspond un lait adapté. Petit guide pratique...



Le lait maternel reste le meilleur aliment pour le nourrisson. Mais si vous ne voulez ou ne pouvez pas allaiter, le pédiatre vous proposera un lait 1er âge normal ou un lait hypoallergénique en cas de risques connus d'allergie, ou encore un lait spécial si votre enfant est prématuré. Il faut néanmoins savoir que dans 80 % des cas, un changement de lait sera nécessaire, suite à l'apparition de troubles digestifs mineurs ou de problèmes allergiques.
Très fréquente : la colique du nourrisson
Laits pour nourrissonFin d'après-midi : bébé est agité, il a le ventre dur, des ballonnements ou des gaz. Il s'agit probablement de la colique du nourrisson. Avant 3 mois, le système nerveux est encore immature, et bébé ressent très fortement les contractions de ses intestins. Pour limiter les douleurs, il faut éviter les éléments difficiles à digérer comme les protéines et le lactose contenus dans les laits traditionnels. Privilégiez alors les laits sans lactose ou les hydrolysats de protéines.
La constipation passagère
La constipation du nourrisson se traduit par des selles dures et peu fréquentes : moins d'une par jour ou de 3 par semaine. Les laits recommandés seront donc plus riches en lactose et en protéines solubles : les étiquettes mentionnent souvent "Lait Transit" ou "Spécial". Les laits acidifiés ou contenant des lactobacilles facilitent également le retour aux selles normales. Enfin, les pédiatres recommandent de préparer deux biberons sur les cinq ou six de la journée avec une moitié d'eau minérale riche en magnésium.
Diarrhée aiguë : à ne pas confondre avec les coliques
D'origine virale ou allergique, la diarrhée aiguë doit être prise en charge rapidement. Premiers signes d'alerte : la perte de poids, le visage marqué par les cernes et la sécheresse de la bouche. La réhydratation d'urgence s'impose, avec des solutés spécifiques. Après quelques heures, on réintroduit un lait sans lactose, surtout si l'enfant a moins de 3 mois. Puis le lait habituel remplace petit à petit les biberons de lait sans lactose, si les symptômes ne réapparaissent pas.
Que faire contre les régurgitations ?
Les crachouillis des bébés n'ont rien d'anormal ! Le système digestif n'est pas totalement fonctionnel. Pour éviter que le lait ne remonte, il suffit de l'épaissir : soit avec des protéines (laits riches en caséines), soit avec de la farine de caroube (qui épaissit le lait directement dans le biberon), soit encore avec de l'amidon de maïs (qui s'épaissit seulement dans l'estomac, dont plus facile boire). En pharmacie, ces laits sont appelés anti-régurgitations (ou AR) tandis qu'en grandes surfaces, la réglementation leur impose de porter seulement la mention de "confort". Généralement, ces régurgitations disparaissent spontanément entre 12 et 18 mois. Mais attention, dans de rares cas elles peuvent traduire un reflux gastro-oesophagien (RGO), nécessitant une consultation pédiatrique.
Bébé est toujours affamé !
Certains bébés sont plus gloutons que d'autres… Pour ne pas augmenter inutilement la ration alimentaire, mieux vaut privilégier les laits enrichis en céréales à partir de 4 mois. Ils contiennent des glucides d'absorption lente qui favorisent la satiété à long terme, sans apporter de surcharge calorique ni d'habitude au goût sucré. Seulement deux marques proposent ces produits sur le marché. Par ailleurs, veillez à bien espacer les biberons et surtout à proposer uniquement de l'eau nature entre les repas.
Prévenir les allergies
Les laits hypo-allergéniques répondent spécifiquement aux besoins d'un enfant que l'on sait génétiquement exposé au risque d'allergie. Ces formules subissent un fractionnement des protéines sensé réduire les manifestations allergiques lorsque l'enfant atteint 5 ans. Les laits dits "H.A." sont donc préconisés pendant les 6 premiers mois de la vie du bébé. 




Lutter contre l'allergie vraie aux protéines du lait de vache
Le principal risque allergique est lié aux protéines du lait de vache : à ne pas confondre avec l'intolérance aux protéines de lait de vache qui, elle, disparaît spontanément vers l'âge de 3 ans. L'allergie vraie concerne 2,5 % des bébés et se manifeste généralement au cours de la première année de vie. Son traitement précoce garantit une meilleure protection contre les allergies apparaissant à l'âge adulte. Le lait spécifiquement adapté à cette pathologie ne contient plus de protéines allergisantes, ni de lactose. Quant à la diversification alimentaire, elle sera repoussée si possible jusqu'aux six mois de l'enfant, de manière à éviter le déclenchement précoce d'autres allergies à l'oeuf, à l'arachide ou au poisson.
Les préparations pour nourrissons représentent la meilleure alternative au lait maternel. A base de lait de vache écrémé, elles constituent toute l'alimentation de l'enfant pendant les 4 à 6 premiers mois de sa vie. Puis vient la diversification alimentaire… qui s'accompagne idéalement des laits 2âge. Ceux-ci répondent spécifiquement aux besoins du nourrisson, tout en évitant le passage trop rapide au lait de vache non modifié (trop riche en minéraux, pauvre en fer et en acides gras essentiels). Mais à tout moment, les laits spéciaux peuvent être introduits pour lutter contre certaines pathologies. Enfin, vers l'âge de 10 mois, Bébé accepte plus difficilement le lait 2e âge : il est temps de passer au lait de croissance ou au lait de vache normal associé à une alimentation variée et équilibrée.


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