jeudi 25 novembre 2010

accoucher dans l'eau

Certaines femmes, désirant un accouchement en douceur, peu médicalisé voire naturel, choisissent d’accoucher ou de préparer la naissance de façon différente. Accouchement à la maison, accouchement sans péridurale, ou encore accouchement dans l’eau.

Mais que signifie vraiment « accoucher dans l’eau » ? Comment se passe la délivrance ? Y’a-t-il des risques pour le bébé ? Et comment se déroule la préparation à la naissance en piscine ? Etc.

La préparation à la naissance en piscine


Les séances de préparation à la naissance en piscine commencent à partir du 5ème mois de grossesse. C’est une préparation très complète, autant sur le plan physique que psychologique.

En effet, portée par l’eau chauffée pour l’occasion aux alentours de 32 degrés, la femme enceinte se sent plus légère et ses mouvements sont facilités. C’est une bonne méthode pour entretenir sa forme physique et sa musculature tout en travaillant l’ouverture du bassin, la respiration, ainsi que les différentes positions de relaxation.

Tout cela se fait dans un climat de relaxation pour mieux préparer l’arrivée de bébé. Il est prouvé que l’eau possède des vertus apaisantes. Une sage-femme formée à ce type de préparation, anime les séances, en collaboration avec un maître-nageur

Comment se déroule l’accouchement dans l’eau ?


Dès le début des contractions douloureuses, on propose à la femme enceinte de se mettre à son aise dans une grande baignoire d’eau à 37°C, installée dans la salle d’accouchement. Bien entendu, toutes les maternités n’en sont pas équipées. Si vous désirez accoucher dans l’eau, il faudra vous renseigner durant votre grossesse auprès de votre médecin ou sage-femme, afin de trouver une maternité habituée à ce genre de pratique.

Si certains pays ont l’habitude de l’accouchement dans l’eau, en France, la pratique est encore peu répandue. Et bien souvent, l’eau est utilisée pour ses vertus relaxantes pendant le travail, mais l’expulsion du bébé se fait "à l'air libre".

Les vertus antispasmodiques de l’eau sont en effet bien connues : elle permet de calmer les douleurs, et plonge le corps dans un état d’apesanteur qui soulage les tensions. Immergée, la femme enceinte se sent plus légère, elle peut effectuer des mouvements de relaxation avec plus de facilité. De plus, grâce à son pouvoir relaxant, l’eau favorise la dilatation du col de l’utérus et assoupli le périnée.

En revanche, lors d’un accouchement aquatique, la péridurale n’est pas pratiquée. Un monitoring étanche permettra de surveiller le cœur du bébé, ainsi que le rythme des contractions utérines.

Existe-t-il un risque ?


L’accouchement dans l’eau ne présente pas de risque pour le bébé, si l'équipe soignante a bien entendu une bonne expérience de ce type d'accouchement. Et au contraire, cet accouchement peut apparaître comme moins violent. En effet, le milieu aquatique est familier pour le nouveau-né, car il évolue depuis 9 mois dans une poche de liquide amniotique.

De plus, il n’y a aucun risque pour le bébé de se noyer : il ne respire pas tant qu’il est dans le ventre de sa mère, et ses poumons s’actionneront seulement lorsqu’il sera en contact avec l’air.
Pour le sortir de l’eau, la sage-femme ou le médecin le portera très délicatement et le placera rapidement contre sa maman pour le premier « peau à peau ».

Pour la maman, l’accouchement aquatique ne comporte pas non plus, plus de risques. En effet, si une complication survient pendant le travail, alors la femme sera transférée dans une salle « classique ».
Pour la délivrance, c’est-à-dire l’expulsion du placenta, la maman devra sortir de l’eau.


Contre-indications


Si l’accouchement dans l’eau est possible pour les femmes dont la grossesse ne présente pas de risques particuliers, il est cependant contre-indiqué dans certains cas, votre médecin ou votre sage-femme saura vous conseiller.

Voici des situations ou un accouchement aquatique est contre-indiqué :

> Hypertension artérielle, problème pulmonaire, cardiaque ou diabète chez la femme enceinte.
> Femme enceinte contaminée par le VIH, l’hépatite B, ou autre maladie infectieuse.
> Placenta prævia.
> Altération du rythme cardiaque fœtal du bébé, ou toute autre symptôme anormal survenant pendant le travail.
> Naissance prématurée, ou anomalie détectée chez le nourrisson.
> Naissance de jumeaux.

Dans tous les cas, même si vous aviez prévu un accouchement aquatique, le médecin ou la sage-femme pourra s’opposer à ce choix s’il/elle estime que la sécurité du bébé ou la vôtre en dépend.



 http://sante-az.aufeminin.com/w/sante/s968/bebe-grossesse/accoucher-dans-l-eau/5.html

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