samedi 20 novembre 2010

préparation à l'acoouchement et l'accouchement

Chaque accouchement est une expérience unique. Votre corps est toutefois merveilleusement bien conçu pour passer à travers les phases du travail et donner naissance à votre enfant.

Préparatifs

À mesure que le grand jour approche, votre corps se prépare.
• La base de l’utérus (col) ressemble à un gros beigne doté d’un tout petit trou au centre. Un bouchon de mucus épais en bloque l’ouverture. Durant le travail, le col s’ouvre graduellement (se dilate) pour permettre au bébé de venir au monde. Durant les jours précédant le travail, il peut commencer à s’ouvrir et laisser s’échapper le mucus — avec habituellement un peu de sang. Parfois, rien ne se passe avant le début du travail.
• Les contractions de Braxton-Hicks, indolores, aident l’utérus à se familiariser avec le véritable travail, plus intense. Vous pourriez ressentir aussi une série de fausses contractions qui s’estompent au lieu de s’intensifier à l’approche de l’accouchement.
• S’il s’agit de votre premier accouchement, le bébé sera probablement engagé — ou descendu au niveau du bassin — quelques semaines avant le début du travail.
• Vous pourriez noter une expulsion de matières fécales liquides juste avant ou au tout début du travail. C’est ainsi que le corps fait de la place pour le bébé à naître.
• En certaines occasions, le sac amniotique qui enveloppe le bébé peut rompre avant le travail; vous observerez alors soit un flux soudain, soit un filet constant de liquide amniotique. (Ceci se produit plus couramment durant le travail.) Si vous perdez les eaux avant les premières contractions, informez-en votre soignant.

Le travail commence

Au début, le travail peut durer plus ou moins longtemps. Certaines femmes ont des contractions pendant des heures, voire des jours, et se découragent parce que leur col ne s’est pas encore dilaté (période parfois appelée pré-travail). Loin d’être vaines, ces contractions amollissent et amincissent le col qui est alors prêt à s’ouvrir.
À l’inverse, si cette maturation du col s’est produite progressivement durant les jours précédant le travail, vous pourriez passer directement à la phase intense et active du travail proprement dit.
Les premières contractions s’apparentent parfois à de fortes crampes menstruelles ou à un mal de dos intermittent. Au début, elles peuvent être assez courtes – soit de 30 à 40 secondes à intervalle de 15 à 20 minutes. Vous pourrez vraisemblablement marcher et parler durant ces contractions. La nuit, essayez de vous reposer, malgré l’excitation du moment!

Plein travail

Au fur et à mesure du travail, les contractions deviennent plus fortes, plus longues et plus rapprochées. Le col est vraiment en train de se dilater. À 4 cm de dilatation, on dit que vous entrez en plein travail.
Il faudra vous arrêter de marcher durant ces contractions; vous devrez peut-être vous appuyer contre un mur ou votre partenaire, à moins que vous ne préfériez vous asseoir ou vous agenouiller. Si le bébé est en position postérieure (sa nuque contre votre dos), vous pourriez ressentir des douleurs ou une forte pression au niveau du dos.
Le travail se déroule à son propre rythme et varie de multiples façons. Il peut être très rapide et intense ou démarrer doucement puis s’accélérer.

Transition

Il s’agit de la phase la plus intense du travail, alors que le col s’ouvre complètement (d’environ 8 à 10 cm). Les contractions de transition peuvent être très fortes et successives, laissant peu de temps pour se reposer entre chacune.
Pour de nombreuses femmes, c’est le moment le plus dur de l’accouchement. Il se peut que vous soyez entrée en travail depuis déjà plusieurs heures; vous sentiez fatiguée et pensiez ne plus rien pouvoir supporter, que vous ayez des nausées et des tremblements, que vous soyez écarlate de chaleur, apeurée, paniquée… bref, dépassée. Mais, tenez bon ! Ce sont tous des signes positifs qui indiquent la naissance imminente de votre bébé.
Heureusement, la transition est d’habitude la phase la plus courte du travail.

La poussée

Une fois le col complètement dilaté, la plupart des femmes ressentent un besoin pressant d’expulser le bébé, très semblable à celui d’aller à la selle.
Quasiment impossible à contenir, cette urgence se manifeste en plusieurs vagues à chaque contraction. Dans ce cas, laissez aller votre corps – il sait quoi faire! Si la sensation est moins définie, les accoucheurs vous donneront éventuellement des instructions.
Chaque poussée fait avancer un peu le bébé, mais lorsque la contraction s’arrête, il se rétracte. Un premier accouchement pourra prendre une à deux heures de poussée. Les suivants se déroulent souvent beaucoup plus rapidement.
Lorsque la tête de bébé pointe à l’entrée du vagin, l’étirement de la peau provoque une sensation de brûlure. Au lieu de pousser, essayez d’haleter ou de souffler pour permettre aux tissus de mieux s’étirer.
Après une ou deux contractions supplémentaires, la tête de bébé émerge. Une fois les épaules passées, le reste du corps suit d’habitude rapidement. Bébé est arrivé!

Phase finale

Votre bébé est né, mais votre travail n’est pas complètement terminé. Le cordon ombilical est clampé puis sectionné. (Si votre partenaire désire le faire, ou si vous voulez conserver le sang du cordon, parlez-en avant à votre fournisseur de soins.) Alors que vous admirez votre enfant, les accoucheurs attendent l’arrivée du placenta qui sera expulsé après quelques contractions de plus.








La douleur
Fait indissociable du travail, la douleur varie toutefois grandement selon les accouchements. Cette souffrance, qui en d’autres circonstances indique que quelque chose ne va pas, suscite souvent de la peur et de la tension. Pourtant, la douleur du travail est la manifestation saine d’un labeur qui conduira à la naissance du bébé tant attendu.
Au lieu de se raidir face à cette douleur, il peut être utile de la percevoir comme étant celle d’une dure tâche. Certaines femmes peuvent trouver plus supportable de « se laisser aller » au gré des contractions plutôt que de leur résister.
Pour composer avec la douleur, Jennifer Risto, sage-femme, nous livre ces stratégies qui vous aideront pendant le travail ou jusqu’au moment de l’anesthésie. Essayez-les dès les premières contractions pour découvrir lesquelles sont les plus efficaces.

Le fait de marcher (ou danser, se balancer, etc.) raccourcit le travail et le rend plus supportable. Lorsque les contractions s’intensifient au point de ne plus pouvoir marcher, appuyez-vous sur votre partenaire ou contre un mur.
  • Changez de position souvent si vous demeurez au lit : allongée, adossée, accroupie ou agenouillée.
  • Pour les maux de dos, les positions les plus confortables consistent à s’agenouiller avec les mains au sol, à se pencher sur un comptoir, à enfourcher une chaise ou le siège de toilette à l’envers (ou toute position faisant que la gravité éloigne le bébé de votre dos). Un massage, une contrepression ou une compresse chaude ou glacée dans le bas du dos peuvent aussi apporter un soulagement.
  • Restez hydratée en buvant des gorgées de jus, de soda au gingembre ou d’eau glacée. Bien que la nourriture se digère mal durant le travail, vous pouvez manger ce qu’il vous plaît. (À l’hôpital, vous serez peut-être limitée aux liquides.)
  • Des exercices de respiration permettent de rester concentrée. En général, de lentes respirations sont les plus relaxantes.
  • Écoutez de la musique. À l’hôpital, apportez votre iPod ou votre baladeur.
  • Essayez l’hydrothérapie. De nombreux hôpitaux proposent désormais des douches et des baignoires de massage aux femmes en travail.
  • Un doux massage peut être très relaxant; mais il y a des femmes qui ne supportent aucun contact.
  • L’imagerie mentale fonctionne chez certaines femmes. Figurez-vous dans un lieu paisible, ou pensez à des images d’éclosion (comme celle d’une fleur) à mesure que les contractions dilatent le col de l’utérus.
  • Émettre des sons gutturaux graves constitue souvent un bon moyen de relaxer.
  • La présence d’une personne proche à vos côtés peut vous réconforter et vous encourager.


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