dimanche 21 novembre 2010

plan de naissance

Plan de naissance


Le plan de naissance est un document qui dit à votre fournisseur de
soins de santé et au personnel de l’hôpital :
  • le genre d’accouchement que vous désirez;
  • les soins que vous souhaitez que votre enfant reçoive après sa
    naissance.

Comment écrire un plan de naissance

Le mieux, c’est qu’il soit simple et court. Il ne devrait pas avoir plus d’une page. Essayez d’être réaliste et tenez compte du fait que vous allez partager votre expérience de l’accouchement avec l’équipe de soins de santé, votre conjoint, le bébé et votre famille. Le plan sera plus efficace si vous écrivez ce que vous voulez et ce que vous préféreriez si les choses ne se passent pas comme prévu. Par exemple, vous pourriez écrire : « Je préfère ne pas avoir d’injection intraveineuse pendant le travail. Par contre, si le personnel juge que j’en ai besoin pour une raison médicale claire, alors j’accepte qu’il m’en donne, mais seulement si et au moment où cela devient nécessaire.»

À quel moment écrire le plan de naissance

La plupart des femmes rédigent un plan de naissance après en avoir discuté avec leur fournisseur de soins de santé et s’être renseignées sur
les pratiques courantes et les soins offerts par l’hôpital. C’est préférable
aussi d’en discuter avec le conjoint et les membres de la famille lorsqu’ils participent à l’accouchement de quelque façon. Toutefois, il s’agit de votre corps et votre famille doit comprendre que vous êtes seule à pouvoir prendre certaines décisions plus personnelles (lorsqu’il s’agit, par exemple, de soulager la douleur).

Points fréquemment inclus dans un plan de naissance

Nous avons fait une liste des points les plus communément mentionnés
par les femmes dans leur plan de naissance. Vous n’êtes pas obligée de
tous les inclure dans votre propre plan. Vous pouvez laisser tomber les
points qui n’ont pas trop d’importance pour vous. Par contre, si vous tenez à un point qui n’a pas été mentionné, n’hésitez pas à l’inclure dans votre plan

L’accompagnant(e)
Les études démontrent que l’expérience de l’accouchement d’une femme
est plus positive lorsqu’elle a le soutien continu d’une personne qui s’occupe d’elle (un(e) accompagnant(e) formé(e)). L’hôpital vous assignera
une professionnelle (infirmière d’obstétrique) qui deviendra votre soutien
pendant le travail, l’accouchement et après la naissance du bébé.



Les lavements
Aujourd’hui, les fournisseurs de soins de santé ne donnent habituellement pas de lavements aux femmes en travail. Un lavement est un liquide qu’on met dans le rectum pour vider l’intestin. Un certain nombre de femmes trouvent qu’un lavement soulage la pression exercée sur le gros intestin, ce qui est très utile si elles étaient constipées avant le travail.

Le rasage de la région pubienne
La plupart des hôpitaux ne rasent plus la région pubienne des femmes
en travail.

Les lignes intraveineuses
Dans la plupart des hôpitaux, on n’installe pas de ligne intraveineuse
(une aiguille qui est insérée dans une veine et reliée à un tube par lequel on injecte des liquides dans le corps), à moins que votre grossesse soit considérée à risque ou qu’il y ait une raison médicale de le faire. Parfois, une ligne intraveineuse est la meilleure façon de vous donner des médicaments, comme des antibiotiques ou des médicaments pour déclencher le travail. Certaines femmes bénéficient des liquides supplémentaires qu’elles peuvent recevoir par voie intraveineuse. Cela
peut aider à prévenir la déshydratation pendant le travail. Si vous voulez
une anesthésie épidurale, on devra vous la donner par voie intraveineuse. Parlez à votre fournisseur de soins de santé pour obtenir d’autres renseignements ou pour décider si vous allez utiliser une ligne intraveineuse.


Les prises de sang
Lorsque la grossesse est normale et à faible risque, on ne fait habituellement pas de prise de sang au moment de votre arrivée dans la
salle de travail. Parfois, il faut faire des analyses (par exemple, du taux
de sucre dans le sang si vous êtes diabétique) pour s’assurer que tout
va bien.

Le travail provoqué
Si le travail n’a pas commencé à la fin de la 41e semaine de grossesse,
ou si vous avez d’autres problèmes médicaux, votre fournisseur de soins de santé pourrait suggérer de provoquer le travail (faire en sorte qu’il commence en utilisant des moyens médicaux). On ne doit jamais
provoquer le travail sans une bonne raison.


L’accélération du travail
Si votre travail progresse trop lentement, votre fournisseur de soins
de santé peut suggérer de rompre les membranes ou de vous injecter
de l’oxytocine par intraveineuse. L’oxytocine est une hormone qui est
presque identique à l’hormone naturelle qui déclenche les contractions.
Elle a pour effet de rendre les contractions plus fortes ou plus régulières.


La surveillance du foetus.
On a maintenant la preuve qu’au cours d’un travail normal, il est préférable de vérifier l’état du foetus à intervalles réguliers, mais sans limiter vos mouvements. Si vous avez des besoins spéciaux, on devra peut-être surveiller l’état du bébé en utilisant des moniteurs de surveillance continue, mais cela se fait seulement si c’est nécessaire.



Le mouvement pendant le travail
De nos jours, dans la plupart des hôpitaux, on encourage les mères à se
promener librement pendant les premières phases du travail. Des études
ont prouvé qu’un exercice léger de ce genre aide à accélérer le travail.

Manger et boire pendant le travail
Au tout début du travail, vous pouvez prendre de la nourriture et des
boissons en petites quantités pour ne pas vous déshydrater et pour
conserver vos forces. Toutefois, la plupart des femmes n’ont pas envie
de manger lorsqu’elles sont en période de travail actif. Vous pouvez
quand même boire de petites quantités de liquide clair. Dans certaines
situations à risque élévé, il se peut qu’on ne vous permette pas de boire
ou de manger quoi que ce soit.

Le soulagement de la douleur
Il y a plusieurs moyens différents de vous aider à supporter la douleur
du travail et de l’accouchement. Ils varient des respirations particulières
jusqu’à l’anesthésie épidurale. Quand on arrive à maîtriser la douleur
chez la mère, celle-ci peut participer plus activement à l’accouchement.
C’est bien de choisir l’accouchement naturel (sans médicament contre
la douleur), mais vous pouvez aussi changer d’avis si vous n’arrivez plus
à endurer la douleur.


Les poussées d’expulsion
Vers la fin du travail actif, vous ressentirez fortement le besoin de
pousser pour faire sortir votre bébé. Le corps veut naturellement faire quelques courts efforts d’expulsion pendant chaque contraction. N’oubliez pas d’inspirer et d’expirer entre chaque poussée. On a prouvé que c’est avec cette méthode que le bébé reçoit le plus d’oxygène. Dans certains hôpitaux, le personnel peut vous demander de pousser d’une façon différente. On vous encouragera peut-être à prendre une grande respiration et à la garder pendant que vous faites un effort d’expulsion prolongé se terminant par une grande inspiration. On a prouvé que cette méthode peut accélérer l’accouchement, mais qu’elle peut aussi diminuer, à la longue, l’oxygène que le bébé reçoit.

Parfois, le col n’est pas tout à fait prêt à laisser passer le bébé. On
pourrait alors vous dire de ne pas pousser. Dans ce cas, on vous dira
ce que vous devez faire pour ne pas pousser (replier les genoux vers la
poitrine ou respirer d’une façon particulière).

Les positions d’accouchement
Les positions assise ou semi-assise sont les meilleures pour accoucher.
Ces positions semblent réduire le temps nécessaire pour expulser le
bébé. La position étendue sur le côté est aussi une position naturelle
d’accouchement qui présente de nombreux avantages. La position
accroupie a l’avantage d’améliorer l’angle du bassin, de sorte que le
bébé a plus d’espace pour sortir. De plus, on utilise ainsi la force de
gravité pour permettre au bébé de glisser et de sortir plus rapidement.
Vous n’avez pas à vous inquiéter qu’on vous attache les jambes aux
étriers. De nos jours, cela ne se fait plus dans les hôpitaux.


L’épisiotomie
Rien ne prouve qu’il y a des avantages à faire une épisiotomie à toutes
les femmes (faire une incision pour élargir l’ouverture du vagin). En fait,
il y a plus d’avantages à NE PAS en faire :
  • la femme a moins mal après l’accouchement;
  • son fonctionnement sexuel est meilleur par la suite;
  • il y a moins de relâchement des muscles pelviens.
Une épisiotomie est parfois quand même nécessaire pour réduire la pression ou accélérer la naissance si le bébé est en souffrance.


La ligature du cordon ombilical
Attendre au moins deux minutes après la naissance du bébé pour couper
le cordon ombilical peut améliorer l’approvisionnement en sang de votre
bébé. Ceci peut être avantageux, surtout pour les bébés prématurés.
On peut prendre des arrangements pour que le père du bébé coupe le
cordon, s’il le désire.

Le contact peau contre peau
Des études ont démontré que les câlins et les contacts peau contre peau
immédiatement après la naissance sont importants pour que votre bébé
s’ajuste à la vie à l’extérieur de l’utérus et pour faciliter l’allaitement. C’est ce qu’on appelle la méthode kangourou.


Les croyances culturelles et religieuses
Sentez-vous bien à l’aise d’indiquer vos besoins dans ce domaine. Vous
avez peut-être des coutumes, des croyances et certaines choses que
vous voulez pour vous-même, le bébé et votre famille.

La césarienne
Si une césarienne est prévue, vous voudrez sans doute indiquer quelle méthode d’anesthésie vous préférez et si vous désirez que votre conjoint assiste à l’intervention. Si vous aviez besoin d’un accouchement d’urgence, quels seraient vos choix? Indiquez-les dans votre plan de naissance.

Le début de l’allaitement
Selon les recherches, le mieux est de commencer à allaiter dans les 30 à
60 minutes suivant l’accouchement, alors que le bébé est le plus éveillé.
C’est le meilleur moment pour commencer à créer des liens et avoir des contacts peau contre peau avec votre nouveau-né. Vous pouvez demander qu’on place le bébé sur votre ventre tout de suite après la naissance pour que vous ayez tous deux un bon départ. Ce contact peau contre peau améliore les chances que l’allaitement se déroule bien.Beaucoup de bébés savent d’instinct comment se nourrir au sein lorsque leur peau est en contact avec celle de leur mère.

L’horaire d’allaitement
Selon les études, il est préférable de nourrir le bébé dès qu’il a faim plutôt
que de lui imposer un horaire. C’est ce qu’on appelle l’allaitement sur
demande. En observant votre bébé, vous allez apprendre à reconnaître
les signes de la faim, comme sucer son poing, tourner la tête pour
trouver le sein ou pleurer. Les bébés doivent se nourrir au moins huit
fois par période de 24 heures. Vous devrez peut-être réveiller votre bébé
pour l’allaiter s’il est trop endormi pour vouloir téter.

 






http://www.sogc.org/health/pregnancy-birth-plan_f.asp

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